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Siéger au Conseil de Sécurité des Nations Unies ? C'est (presque) possible à Lille

Lucie Delorme 0 min de lecture
18 nov. 2017,

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Après le simulateur d'avion, le simulateur de chute libre, voilà le simulateur de crise internationale. Avec les MUN (pour Model United Nation) présents dans plein d'écoles et fac de la ville, il y a moyen de se prendre pour l'ambassadeur de Russie au conseil de sécurité de l'ONU.  Il y a une asso à Lille II, une à Sciences Po, une autre à l'EDHEC, une à l'IESEG et une à Espol. Toutes membres d'une communauté internationale d'étudiants qui trouvent tout à fait plaisant de se mettre dans la peau du Japon ou du Venezuela le temps d'une simulation de comité de l'ONU. "Nous suivons les mêmes procédures, nous composons les comités de la même manière que dans les vraies instances de l'ONU", détaille Erwan, étudiant à Espol et membre d'Espomun, l'asso de son école.
Nouvel ordre mondial, rien que ça
Le thème de la simulation est choisi à l'avance, et les rôles sont attribués à chacun assez en amont pour qu'il ait le temps de se glisser totalement dans la peau d'un ambassadeur. "C'est beaucoup de préparation. Il faut se renseigner sur le pays, sur sa situation politique, sur ses alliés et ses ennemis..." Et tout enregistrer dans sa petite caboche pour aller, en assemblée, défendre ses intérêts devant les autres pays. "C'est vraiment très intéressant, on apprend plein de choses. Pour le dernier débat, j'étais le Canada, et nous parlions de l'Ukraine. Nous avons fini par arriver à un nouvel ordre mondial", raconte Erwan. La force de ces simulations, c'est qu'il faut les prendre très au sérieux dans la préparation, mais le débat peut partir en vrille à tout moment. "Une fois, nous étions en pleine séance, et on a appris qu'un virus s'était propagé depuis la Sibérie et avait créé des zombies. Il a fallu très sérieusement décider de la marche à suivre. C'était génial." D'ici la fin de l'année universitaire, son association (forte de 90 membres) aimerait organiser une grande conférence où seraient invitées toutes les associations de Lille. "Ça se fait beaucoup ailleurs. Nous envoyons par exemple cinq membres de l'association à Harvard bientôt, et nous sommes déjà allés à Amsterdam ou à Reims. Mais en organiser une, ce serait une première." Rendez-vous au printemps, le temps de mettre tout ça en place. On ne réunit pas un conseil de sécurité en deux secondes non plus. Pour vous renseigner sur les MUN, il y a bien évidemment un site internet pour vous.  

article écrit par Lucie Delorme


Tag : Lille


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