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Etudiant en com' la journée, Guillaume de Tomasi se transforme en Köbu la nuit

Lucie Delorme 0 min de lecture
26 jan. 2018,

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Vous connaissez l'histoire du mec qui compose des trucs dans sa chambre et qui finit par les mettre sur Spotify parce que c'est quand même pas mal du tout ? C'est celle de Guillaume de Tomasi, alias Köbu, étudiant lillois le jour, producteur la nuit.  "Je compose depuis que j'ai 14 ans. Je suis un peu le cliché typique du mec qui compose des trucs dans sa chambre." Voilà, le garçon a de l'humour. Et un peu de talent, aussi. Sinon, sa musique resterait entre les quatre murs de sa chambre. Aujourd'hui, Köbu a 21 ans, il est étudiant à l'ISCOM à Lille, et vient de sortir un album, Rules, disponible sur toutes les plateformes de téléchargement légales. Un huit titres qui fait plaisir aux oreilles et au cœur de danseur que nous sommes. "Au début, je faisais ce qu'on appelle de l'electro dance music. Et puis j'ai grandi, j'écoute vraiment de tout. Et je ne peux plus faire que ça, on a déjà tout entendu. Je dis aujourd'hui que je fais de la musique électronique." Tout simplement. "Enfin, ça peut énormément varier d'un titre sur l'autre. Waters, par exemple, est très doux, et n'a pas grand chose à voir avec le dernier titre, Rules, qui est plus trash." Reste que sur cet album, il reconnait "un fil rouge mélodique" qui lui appartient. "Je trouve dur d'arriver à faire passer une unité entre les titres." Qu'il se rassure, il y arrive sans problème. Voilà, cet album qui se laisse écouter volontiers est dispo sur Spotify et Apple Music, donc, et en partie sur You Tube. "L'idée, c'est d'être partout. Je veux voir ce que l'avenir me réserve. Je veux qu'il soit écouté, qu'on me permette d'aller le jouer en live." Il aurait aimé jouer au Magazine (RIP), et rêve désormais de Saint-Sauveur. "Mais je reste réaliste. Si c'est possible, je serai vraiment content. Après, je fais des études de com', et j'aime ça. Ce n'est pas qu'une porte de sortie si je ne perce pas dans la musique." Alors on a rien contre l'ISCOM et les études, mais s'il pouvait continuer à faire de la musique dans sa chambre et la mettre sur Spotify, ça nous arrangerait.

article écrit par Lucie Delorme



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