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De nouvelles dégradations antispécistes sur des boutiques lilloises

Justine Pluchard 2 min de lecture
16 jan. 2019, Faits divers

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On pensait la tension redescendue entre militants vegans extrémistes et commerces de bouches de la métropole lilloise. C'était avant la nouvelle vague de dégradations qui a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi dans le centre-ville où au moins trois commerces ont été visés.

"Foie gras = torture" sur la vitrine de la Comtesse du Barry, boutique de la rue Esquermoise. "Leur peau, pas la vôtre", sur celle du magasin de vêtements Max Mara du Vieux-Lille ou encore "Tu n'as toujours pas compris" sur celle de Canard Street. Les slogans tagués vers 3 heures du matin ce mercredi sont tous signés ALF (Animal Liberation Front) et ont été accompagnés par des coups sur les vitrines.

Rue de Béthune, chez Canard Street, on ne voyait presque plus les stigmates de la nuit avant le coup de feu du mercredi midi. L'enseigne n'en est pas à sa première attaque et préfère ne plus les commenter. "Ce n'est pas ça qui nous empêchera de bosser", lâche simplement l'un des employés.

Du côté du Vieux-Lille, c'est une première pour la boutique de la Comtesse du Barry. Le gérant, qui habite juste au-dessus, a été réveillé par le bruit vers 3 heures du matin mais a cru à un retour de soirée bruyant.

"Il n'a pu constater les dégâts que ce matin. Il est allé porté plainte et on a tout de même ouvert", explique Mathilde, salariée de la boutique où l'on vend, entre autres, du foie gras. Elle ne cache pas que la situation est déjà délicate économiquement parlant, "mais on ne répondra pas par la violence et on garde le sourire". "On s'y attendait un peu, on avait déjà eu un tag il y a quelques années mais on pensait que ça arriverait pendant la période des fêtes", ajoute-t-elle.

Chez Max Mara, en revanche, la surprise est totale. "Ici, on ne vend ni cuir, ni fourrure, je ne pensais pas être une quelconque cible, avoue Aïcha Duquesne, la gérante. Je crois que ce sont des gens profondément malheureux qui ont dû commettre ces actes. Je ne vois que ça pour expliquer qu'on s'attaque aux biens des autres, peu importe la raison ou la motivation".

Après la venue des forces de l'ordre pour faire constater les dégradations, les gérants des boutiques sont allés porter plainte.

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article écrit par Justine Pluchard

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