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Roobey, le graffeur qui rend hommage au Roubaix underground

Thibaut Pellieux 2 min de lecture
30 juil. 2019, Dans la rue

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Depuis deux ans, la ville de Roubaix change d'orthographe et apparaît, sur les murs ou les t-shirts, en lettres blanches et sur fond rouge. Ce n'est pas une initiative de la ville mais l'œuvre de l'artiste du même nom : Roobey. On l'a rencontré entre deux séances de graff'.

Quand on voit le nombre de ses œuvres présentes dans Roubaix, on s'attendait presque à tomber sur lui, par hasard, à graffer par ci, par là. Mais après 20 ans à longer les rues de la ville en skate, c'est aux ateliers RémyCo qu'on le retrouve en train préparer ses pochoirs.

Se réapproprier les codes

Si le nom de Roobey vous dit quelque chose, ce n'est pas un hasard : les lettres Obey blanches sur fond rouges qui composent son nom viennent de Shepard Fairey, l'artiste américain à l'origine de la campagne Obey Giant. Comme lui, Roobey s'est réapproprié les codes d'un autre artiste pour faire passer son message, celui qui rend hommage à la culture urbaine de Roubaix, à ses artistes. Parce que lui aussi a "grandi dans le graff" et sait "à quel point ça peut être difficile de s'y faire une place".

Si Roobey s'inspire directement d'Obey, le reste est venu tout naturellement puisqu'ils partagent la même culture : celle du skate, du hip-hop et des stickers. Ils ont tous les deux grandi avec, et l'ont naturellement utilisée dans leurs œuvres.

Mais tout ne s'arrête pas là. "Tout le monde doit pouvoir s'approprier à son tour Roobey", explique l’artiste roubaisien. Au point même que son nom n'est plus uniquement le sien, mais aussi celui de son "label". Un rassemblement d'artistes de talents qui deviennent "des ambassadeurs de la culture urbaine de Roubaix". Des rappeurs et des danseurs portent même ses t-shirts pour former des ponts entre leurs disciplines.

L’artiste qui s’est approprié jusqu’au nom de sa ville n'en oublie pas pour autant les autres terres de street art. Il coordonne aussi le collectif des Friches et des Lettres (DFDL) qui rassemble des artistes de Roubaix (bien sûr) et de Toulouse. C'est à eux qu'on doit l'impressionnante fresque réalisée dans les rues de Roubaix lors du festival Experiences Urbaines #XU.

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par Thibaut Pellieux

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