Franchir la porte d'un local pour demander de l'aide, des conseils ou juste une info, ça demande du courage. Neuf associations se sont regroupées pour ouvrir à V2 Nina Simon.e.s., un nouveau lieu d’accueil et d’écoute, coordonné par la direction régionale aux droits des femmes.
Pendant le confinement, des lieux d’accueil ont ouvert pour permettre aux personnes victimes de violences de trouver de l’aide. C'était le cas à V2 mais de manière éphémère. Enfin pas tant éphémère que ça puisque depuis le 18 juillet, Nina Simon.e.s. a repris le flambeau dans le centre commercial.
C’est un lieu anonyme et sans jugement, pour s’informer, chercher de l’aide ou contacter des associations spécialisées. Des professionnels répondent à vos questions concernant la vie de couple, la sexualité, les droits de la famille... Mais aussi sur les violences conjugales, les agressions sexuelles ou encore la prostitution.
Un lieu multidisciplinaire
Le local, situé juste à côté du Furet et de la porte du Ventoux, a été prêté par Unibail-Rodamco-Westfield, qui participe à la gestion du centre commercial. La façade est jaune et opaque alors n'hésitez pas à jeter un œil car, à l’intérieur, un petit salon et des tables sont à votre disposition, bien cachés des autres visiteurs des galeries du centre. "Ce cadre chaleureux favorise l’échange, et il y a en plus un espace confidentialité" si nécessaire, explique Pauline, travailleuse sociale à SOLFA en permanence.
“Ici, on peut orienter vers l’association qui correspond le plus aux demandes des visiteurs”, complète Solen Garsmeur, juriste au CIDFF Lille Métropole. Chaque jour, deux pros venant des associations partenaires vous attendent. Ils sont formés à répondre à des questions bien précises et leurs domaines de compétences sont aussi larges que ceux des assos participant au projet.
La liste est d'ailleurs déjà longue, mais d’autres vont les rejoindre bientôt :
Nina Simon.e.s, le nouveau lieu d’accueil, d'info et d’écoute du centre V2
Gaëlle Portenart,
0 min de lecture
29 juil. 2020,
article écrit par Gaëlle Portenart