Voilà un lieu où vous pourrez chiner à votre aise et dégoter des pièces uniques pour vraiment pas cher. Fripeur Le Dauphin s'installera à Roubaix en janvier 2021 et mettra en ligne son propre site web par la même occasion. Simon, aux manettes de la friperie, compte vous aider à renouveler votre garde-robe sans casser votre tirelire.
Avant de se lancer dans l'aventure entrepreneuriale, Simon Salinas a bourlingué et a connu une trentaine de boulots différents. C'est finalement dans les vêtements de seconde main qu'il a jeté son dévolu. "Après un roadtrip qui passait par la Belgique, j'ai ramené plein de fripes chez moi, en Normandie. J'ai tout vendu à mes potes et ils m'ont surnommé Fripeur", sourit-il. Il a continué de shopper toutes ses sapes en Belgique tout en ayant en tête de développer un projet favorisant les fringues de seconde main à Lille. C'est donc naturellement qu'il appelle son nouveau bébé Fripeur Le Dauphin. Le concept prendra forme après sa rencontre avec Antoine Gatie, désormais son associé. "Il est Président de l'association Alter Vêtements, qui revalorise les déchets textiles en ayant recours à la technique du patchwork. Je ne voulais pas créer une simple friperie, mais une chaîne de revalorisation", glisse le Normand. En gros, les deux hommes dénichent des vêtements à la tonne et s'approvisionnent dans le Pas-de-Calais ou en Hollande par exemple. Chaque pièce est méticuleusement triée par leur team qui effectue des retouches au cas où. Tout est ensuite revendu à des petites friperies de la métropole lilloise. Elles remettent ces vêtements sur le marché à prix minis. Pour résumer, c'est ce qu'on appelle l'économie (ou la mode) circulaire.
Être stylé sans trop dépenser
Mais d'ici quelques mois, Fripeur Le Dauphin aura son propre bar à fripes à Roubaix et son site où vous pourrez vous procurer toutes ses pépites. La marque s'adresse aux hommes et aux femmes et propose vraiment tous les styles de vêtements : des maillots de foot, des jean Levi's, des jupes plissées... Mais surtout, il y en a pour tous les budgets. Certaines pièces sont à 5€, d'autres à 30€. "Le but est de permettre aux gens de bien s'habiller avec peu de moyens. On propose de la quantité et de la qualité", ajoute Simon.
Quand les fringues ne trouvent pas preneur, elles partent en dons : "L'année dernière, on a donné 100 kg à des migrants et sans-abris". D'autres pièces sont aussi offertes à de jeunes créateurs à la recherche de matière première pour s'exercer ou lancer leur marque.
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Un bar à fripes "Fripeur Le Dauphin" va bientôt débarquer à Roubaix
Olympe Bonnet,
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30 sept. 2020,
article écrit par Olympe Bonnet