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Un centre de dépistage Covid vient de s'implanter à Wazemmes

Olympe Bonnet 0 min de lecture
14 oct. 2020,

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Après Leers et Englos, Lille a enfin son propre centre de dépistage Covid. Pour effectuer ses prélèvements dans vos nasaux, le labo Biopath a investi l'ancien local des Aubaines de la Redoute, rue Gambetta. Les premiers patients ont pu se faire tester ce mercredi matin, sans rendez-vous.  "Il y avait un réel besoin à Lille", affirme Nicolas Chatelain, le directeur des labos Biopath. C'est le troisième centre de dépistage Covid qui ouvre ses portes dans la métropole lilloise. En à peine deux heures, 150 personnes se sont fait tester à Wazemmes. Biopath a obtenu l'autorisation administrative seulement ce mardi soir pour s'implanter en plein centre-ville de Lille : "On a tout installé cette nuit un peu dans l'urgence pour accueillir les premiers patients ce matin". Et c'est pas fini parce qu'un quatrième local ouvrira ses portes à Auchan Roncq la semaine prochaine. Avec ses trois centres de dépistage actuels, le labo a une capacité de 25 000 tests PCR par jour. En moyenne, 10% sont positifs.

Résultats sous un ou deux jours

Concernant le mode d'emploi, rien de plus simple. Vous n'avez même pas besoin de prendre rendez-vous. "Les gens peuvent se présenter du lundi au dimanche, de 8 heures à 20 heures non-stop. Ils peuvent éventuellement réserver sur Doctolib", explique Nicolas Chatelain. Vous pouvez gagner un peu de temps en remplissant un formulaire en ligne et pré-enregistrer vos données. Une fois sur place, le prélèvement ne dure que deux petites minutes. Promis, ça ne fait pas mal. "Il y a une sensation de picotement au bout de la gorge, un peu comme si vous preniez la tasse dans l'eau", rassure le biologiste. Vous recevrez vos résultats sous 24 ou 48 heures par SMS et par mail. En plus, c'est gratos vu que la sécu prend tout en charge. Vous pouvez donc vous y présenter au 298, rue Gambetta, n'importe quel jour, de 8 heures à 20 heures. C'est à deux pas du métro Gambetta. On n'oublie pas sa carte vitale et son masque, évidemment.

article écrit par Olympe Bonnet

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