Ça ne chôme pas du côté de la FAEL, A.K.A. la Fédération des assos étudiantes de Lille. Étudiant.e.s, bénévoles et administrateur.trice.s continuent de se bouger pour apporter un peu de soutien et de réconfort aux étudiant.e.s isolé.e.s pendant ce deuxième confinement.
On vous en parlait déjà lors du premier confinement : la FAEL a eu la bonne idée de mettre en place DELCIS, le dispositif étudiant contre l'isolement social. En gros, il s'agit d'une plateforme dispo sur les internets et sur laquelle les étudiant.e.s confiné.e.s solo peuvent discuter de tout et de rien pour passer le temps, oui, mais aussi trouver des infos et un peu de soutien.
En tout, pas moins de 300 inscrits y discutaillent déjà. "Les sujets de discussion dépendent des salons. On en a un sur les jeux vidéos, un autre sur les livres, un sur le cinéma ou encore un autre sur la musique. Des salons en espagnol, portugais ou allemand existent aussi pour permettre aux étudiants étrangers d'échanger, explique Matthias, vice président en charge de la santé publique au sein de la FAEL. L'idée, c'est de divertir les étudiant.e.s pendant cette période compliquée, mais aussi de les informer. Des informations pratiques sur la vie à la fac et sur l'épidémie sont également partagées."
SOS étudiants en détresse
Et des infos, ils en veulent les étudiant.e.s. Dans le flou depuis déjà quelque semaines, ils savent maintenant que les facs ne rouvriront pas leurs portes avant février et que les cours en visio continuent donc. "La plupart des demandes que nous recevons via cette plateforme et ailleurs, c'est des demandes de soutien moral surtout de la part des étudiant.e.s de première année. Ils découvrent la fac et la vie étudiante dans ce contexte difficile et demandent beaucoup de conseils aux étudiant.e.s plus âgé.e.s."
Initiée pendant le confinement de mars, la plateforme a passé l'été. "L'objectif, c'est qu'elle continue même une fois le confinement terminé." Il y a donc du taf pour la FAEL. "Notre mission, c'est aussi de faire remonter les demandes et les problèmes des étudiant.e.s à l'Université de Lille et même à la mairie de Lille avec qui nous avons des contacts."
