La première boutique d'Alix D. Reynis a vu le jour à Paris en 2016, et la seconde en 2018. Pour son troisième commerce, c'est à Lille que la créatrice a posé ses valises. Et pas dans n'importe quel local puisqu'il s'agit du n°6 de la rue Basse, autrement dit, l'ancienne Huitrière. L'enseigne est ouverte depuis pile poil une semaine.
"En novembre dernier, Alix est venue à Lille pour la première fois et est tombée amoureuse de cette ville", tease Éloïse, l'une des vendeuses de la boutique. Cette Nordiste bosse pour la marque depuis deux ans et c'est elle qui a convaincu Alix de dénicher un local en plein Vieux-Lille. Coup de bol, l'ancienne Huitrière était dispo et le proprio des lieux a bien kiffé leur concept. Le spot, considéré comme l'un des monuments les plus emblématiques de Lille, est resté inoccupé pendant quasi 100 ans. La fameuse boutique d’huîtres avait quitté les lieux en 1928 pour déménager à deux pas, rue des Chats Bossus.
"Tous les prototypes sont fabriqués dans l'atelier de Paris, rue Jacob, et sont en porcelaine", complète Éloïse. Une matière exigeante, conçue avec un savoir-faire ancestral, et surtout très résistante. Tous les produits passent tranquille au lave-vaisselle et au four, contrairement à certaines poteries qu'on peut trouver sur le marché. Et certains objets sont multi-fonctions, comme les timbales, qui peuvent aussi bien contenir votre café du matin, votre brosse à dents ou vos stylos, c'est vous qui voyez.
La maîtresse des lieux assure que les luminaires, dont les plus petits sont à 120 euros, font partie des produits phares et se vendent comme des petits pains. En fait, ce sont des baladeuses faciles à installer, avec un interrupteur et un abat-jour en porcelaine, la marque de fabrique de la maison. "On a aussi des encensoirs qui vont bientôt arriver", intervient la Lilloise. Ces petits objets stylés, pour brûler de l'encens ou du papier d'Arménie, sont en forme de bâtiments emblématiques. Le dôme de l’institut de France sera par exemple bientôt dispo.
Ça, c'est donc pour la première pièce du magasin. Si vous vous aventurez un peu plus loin, place aux bijoux, également fabriqués à Paname. Ils sont en vermeil, c'est-à-dire en argent plaqué or, en gros une matière qui tient bien. Que ce soit les bagues, les boucles d'oreilles, les bracelets ou les colliers, en moyenne, les pièces tournent autour de 100 euros. On ne sait jamais, si vous cherchez un cadeau pour épater votre moitié.
Dans la troisième pièce, pleine de charme avec sa verrière et ses briques rouges, vous tomberez sur des grosses bougies hyper déco à 72 euros. Elles sont faites à la main dans le sud de la France et coulées dans les timbales dont on vous parlait tout à l'heure. "Une fois la bougie consumée, au bout de 50 heures à peu près, vous pouvez récupérez la timbale", glisse Éloïse.
Cette nouvelle boutique se trouve donc au 6, rue Basse. En ce moment, elle est ouverte tous les jours, sauf le lundi, de 11 heures à 19 heures. Tous les produits sont sur l'e-shop d'Alix D. Reynis. Et pour suivre l'actu de l'enseigne, vous pouvez suivre la page Facebook et le compte Insta.
À lire aussi, c’est tout frais !
Le salon de la BD et des arts graphiques revient à Roubaix ce week-end
Lola Pierkot,
1 min de lecture
29 avr. 2025
On sort ?
Culturons-nous
Une big vente de vinyles de seconde main est organisée au Jost ce dimanche
Lola Pierkot,
1 min de lecture
24 avr. 2025
On sort ?
C'est green
Ce jeudi soir, un défilé de mode gratos rendant hommage à Balenciaga est organisé à Euralille
Lola Pierkot,
1 min de lecture
23 avr. 2025
On sort ?
Plein les yeux
article écrit
par Olympe Bonnet