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Les derniers bébés démons de lille3000 sont à vendre

Lucie Delorme 1 min de lecture
26 fév. 2021,

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Au départ, ils étaient treize. Des bébés mi anges, mi démons, qui dominaient les passant.e.s de la rue Faidherbe pendant la saison lille3000 de 2009, appelée EuropeXXL. Depuis un an, ils squattent les entrepôts d'une entreprise de la Chapelle-d'Armentières. Et sont donc à vendre.

Vous vous souvenez de cette fratrie toute chelou exposée rue Faidherbe en 2009 ? On les trouvait aussi mignons que légèrement flippants, ces bébés mi anges, mi démons. Après quatre mois de squat rue Faidherbe, les bébés ont été dispatchés : l'un a investi la cour de la gare Saint-Sauveur, un autre a été placé dans le parc de Marquette-lez-Lille. Et les autres sont retournés dans leur berceau de Marquette, dans l'entreprise ADN, qui les a créés, sur une idée d'artistes russes certainement saisis d'idées noires.

Les années passent, certains bébés voyagent. L'Allemagne en achète quatre, l'Australie en garde un sur les deux qui sont venus lui rendre visite. Et voilà que l'entreprise ADN se retrouve avec six bébés sur les bras. En 2017, ADN disparait au profit des Ateliers Saint-Roch. L'ancien patron d'ADN, Joël Pitte, part avec ses sextuplés. L'année dernière, il les entrepose dans l'entreprise d'un ami, à la Chapelle-d'Armentières, racontent les copains de La Voix du Nord.

6 mètres de haut, une tonne

Le truc, c'est que cette solution annoncée comme temporaire... dure. Et c'est ceux là que le proprio a décidé de vendre. Il imagine une vente aux enchères à Lille, mais n'est pas fermé à ce qu'on le contacte directement (jpitte@me.com, si ça vous dit d'en acheter un).

Pour vous faire une idée ce qui est à vendre, voilà les détails technique : les bébés mesurent jusqu'à 6 mètres de haut et pèsent une tonne. Ils ont été polis, poncés et mastiqués à la main par l'entreprise ADN, spécialisée dans les décors de théâtre. Le montant reste flou, mais il faut s'attendre à mettre plusieurs milliers d'euros pour en acquérir un. Mais rassurez vous, la livraison est offerte.

article écrit par Lucie Delorme



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