Vous vous souvenez des terrasses éphémères accordées aux restaurants l'an dernier ? Et bien elles reviennent jusqu'au 30 septembre mais elles s'appellent désormais "terrasses estivales". Un nouveau nom car il y a quand même un changement notable : ces extensions sont désormais payantes. Du coup, tous les restos et bars qui font de la restauration n'y souscriront peut-être pas forcément cet été.
Après deux ans de pandémie avec de longues périodes de fermeture, l'exonération des droits de terrasses et la possibilité de les étendre a clairement sauvé pas mal d'établissements lillois en 2020 et 2021. Un geste de la mairie de Lille pour éviter au maximum la casse pour le métier touché directement par les mesures sanitaires.
Avec l'arrivée des beaux jours, les terrasses et les client·es qui vont avec sont de nouveau de sortie. Et beaucoup attendaient de savoir si leur terrasse allait pouvoir s'étendre de nouveau. Et la réponse est : oui mais.
L'élargissement des terrasses pour la belle saison revient avec ce que la mairie de Lille appelle désormais "les terrasses estivales". Avec un objectif assez simple : "Permettre aux commerces de Lille et Hellemmes ayant une activité de restauration de bénéficier, du 1er mai au 30 septembre, de terrasses plus généreuses, tout en restant très attentif à la tranquillité des riverains", détaille la municipalité. Mais nous ne sommes plus vraiment sous restrictions sanitaires donc la donne change un peu en 2022.
75€/m² par saison
Premier et gros point : les terrasses estivales ne seront plus gratuites pour les commerces mais "soumises à redevance d’occupation du domaine public, soit 75€/m² par saison", indique la mairie. Ensuite, elles seront soumises aux mêmes "nouveaux horaires" de fermeture des terrasses mis en place depuis juin dernier, à savoir :
- 23 heures en semaine
- minuit le jeudi, vendredi et samedi
Dernier point non négligeable : on parle bien ici d'extensions de terrasses accordées aux commerces qui font de la (petite) restauration : restos, snacks, fast-food, salons de thé, cafés, boulangeries et pâtisseries. Les bars qui ne proposent pas du tout d'offre food ne pourront, quoi qu'il arrive, pas y avoir droit.
Les deux derniers points ne sont pas forcément une grosse surprise. Le prix de l'extension en revanche pourrait faire hésiter certains établissements à passer le pas cette année, faute de finances suffisantes ou par peur de manque de rentabilité comme l'explique La Voix du Nord (article payant).
Et pour ce qui est des rues entièrement piétonnes (on pense à la rue de Gand ou celle des Bouchers dans le Vieux-Lille), les négociations sont encore en cours entre mairie, commerces et riverains. Si certaines reviennent cet été, ce ne sera pas avant le 1er juin.
