La vidéoverbalisation sera mise en place à Lille en 2023

Il y a quasiment un an jour pour jour, le 19 janvier 2022, Lille ouvrait son premier Centre de supervision urbain (CSU). Dans son enceinte : un grand mur d'écrans qui diffusent les images en temps réel 24h/24 heures et 7j/7 enregistrées par la centaine de caméras lilloises. Devant ces écrans, des policier·e·s municipaux·ales qui surveillent.

Très bientôt, iels pourront faire plus que ça en verbalisant à distance. "La vidéoverbalisation arrivera d'ici quelques mois à Lille", a confirmé Jacques Richir, adjoint au maire, lors de la cérémonie des vœux à la presse de Martine Aubry ce jeudi 26 janvier. Quand exactement ? On n'a pas la réponse pour le moment, mais ce qu'on sait c'est que les procédures administratives sont en cours pour que cela soit possible au plus vite.

Focus sur le stationnement

La vidéoverbalisation permet aux agents de dresser un PV sans se déplacer pour plusieurs types d'infractions comme le non-respect de la signalisation (feu rouge, stop...), du port de la ceinture, des vitesses maximales autorisées, des distances de sécurité, l'usage du téléphone, etc.

Mais c'est sur le stationnement que la ville de Lille souhaite en particulier se focaliser. Celui considéré comme gênant et dangereux, du genre les véhicules garés sur les pistes cyclables ou en double file. Dans les colonnes de La Voix du Nord, Jacques Richir donne plusieurs exemples précis, comme celui du boulevard Vauban. Il explique que chaque matin, "jusqu'à 25 véhicules" sont alignés sur les voies vélos, ce qui pousse les cyclistes à s'écarter pour se retrouver au milieu du trafic.

Quand on sait que l'amende pour ce genre d'infraction coûte 135 euros, c'est sûr que ça va pousser à faire plus attention.