C'est une mesure qui a été adoptée le 9 février lors du dernier conseil municipal de Roubaix : l'extension de la zone de stationnement payant. Au total, 717 places qui étaient jusqu'à présent gratuites ne le seront plus d'ici septembre 2023. Et pour être en mesure de contrôler tout ça, la ville va se doter d'ici quelques mois d'un véhicule équipé d'un système de lecture automatique des plaques d'immatriculation. On fait le point.
"Il y a plusieurs enjeux derrière cette décision, notamment redonner de l'importance à nos parkings sous-utilisés, permettre une meilleure rotation des véhicules garés sur l'espace public et donner de la place au tram", confie Alexandre Garcin, adjoint au maire de Roubaix chargé des mobilités et du stationnement. Il fait référence à la dernière prise de décision de la ville : étendre la zone de stationnement payant.
Au total, ce sont 717 places qui sont concernées par l'arrivée de nouveaux horodateurs d'ici septembre 2023. Elles se trouvent majoritairement aux alentours du centre-ville. On peut citer la rue Deregnaucourt, la rue Inkermann, celle du Trichon ou encore la rue Churchill, le parking voisin du KFC... Voici le détail :
Au-delà du centre, une autre zone va devenir payante, celle autour du boulevard de Fourmies. "Il s'agissait d'une zone bleue qui ne fonctionnait pas bien et ne permettait pas aux commerces de bénéficier d'une assez bonne rotation des voitures stationnées là", précise Alexandre Garcin.
Comme ailleurs, les 30 premières minutes seront gratuites, mais il faudra ensuite mettre la main au porte monnaie. "Et on rappelle que pour les habitants de Roubaix, le tarif pour se garer est de 18€ l'année pour la première voiture", continue l'adjoint.
Lecture automatique de plaques
Pour pouvoir contrôler toutes ces nouvelles zones, ce qui va évidemment demander des moyens, la ville va se doter dans les mois à venir d'un véhicule spécialisé, équipé d'un système de lecture automatique des plaques d'immatriculation.
Enfin et en parallèle, 60 places de stationnement vont quant à elles complètement disparaître. "Cela concerne essentiellement le Contour Saint Martin, la rue du Curé et celle du Vieil-Abreuvoir qui vont être piétonnisées d'ici le printemps", détaille Alexandre Garcin. À la place, des nouveaux petits espaces verts devraient vite arriver.
