[Sports insolites à Lille et autour] À la découverte du Kin-ball

Sachez qu'on entame cet article en se demandant par où commencer pour vous expliquer les règles du Kin-Ball. Mais on va faire simple : trois équipes de quatre joueurs (chacune avec des chasubles de la même couleur) s'affrontent sur un terrain de 21m. Les participant·es jouent avec une balle gonflée d'1m22 de diamètre qui ne doit pas toucher terre.

"L'équipe en possession du ballon appelle une équipe adverse en prononçant toujours "Omnikin + la couleur de l'équipe en question" et envoie ensuite la balle dans le terrain mais de façon à ce que l'équipe appelée n'arrive pas à la rattraper", explique Quentin, président du KBCV (Kin-Ball Club Villeneuvois). Si la balle est réceptionnée, le jeu continue de la même manière, sinon les envoyeurs marquent un point. Vous suivez ? La partie se déroule en 4 périodes de 11 points et celui qui remporte le plus de périodes a gagné. Pour la faire courte.

"C'est une discipline venue du Québec créée par un éducateur sportif en 1986. Il voulait contrer obésité ambiante en forçant les jeunes à participer à des activités ludiques. C'est arrivé en France en 2001, il existe un championnat de France d'ailleurs, ainsi que des compétitions internationales comme la coupe d'Europe, du monde...", raconte Quentin.  

C'est un sport très complet, bon pour le cardio, mais qui travaille aussi les muscles et la souplesse dans la mesure où on court, on doit maitriser l'art de la glissade, on est souvent en squat, et on rattrape le ballon comme on peut, avec n'importe quelle partie du corps. Surtout c'est fun et en plus c'est mixte. Pour pratiquer dans la région il y a deux clubs : le KBCV et celui de Maubeuge, une licence coûte une soixantaine d'euros l'année et on peut s'inscrire plus ou moins quand on veut. Si ça vous tente.