Du 3 au 12 novembre, Arras se transforme en Canne bis (version plus conviviale) avec plus d'une centaine de films au programme. Avant-premières, longs-métrages inédits jamais projetés en France mais aussi classiques restaurés et ciné-concerts sont au rendez-vous. Tout comme de sacrées stars.
Article
en partenariat
Le ou la client·e commande un article mais n’a pas de droit de regard sur la publication avant parution. C’est nous qui produisons le contenu pour en contrôler la qualité, le ton et l’éthique.
Pour en savoir plus, c'est ici
C'est (bientôt) parti pour dix jours de pur cinéma. L'Arras Film Festival fait son come back, avec son ambiance toujours aussi festive et conviviale. On vous prévient, côté prog', ça va vous donner envie de rester du début (le 3 novembre) à la fin (le 12 novembre).
Comédies, drames, fantasy, sci-fi, horreur, animation... il y en a pour tous les goûts avec les 110 films projetés (majoritairement européens). Beaucoup sont des avant-premières et des premières en France, mais il y a aussi des rétrospectives (on va y revenir) et des séances spéciales. "Il y a un vrai esprit de découverte dans ce festival. On peut choisir une séance au hasard et ressortir complètement surpris", raconte Eric Miot, délégué général. On vous laisse checker le pré-programme.
Comédies, drames, fantasy, sci-fi, horreur, animation... il y en a pour tous les goûts avec les 110 films projetés (majoritairement européens). Beaucoup sont des avant-premières et des premières en France, mais il y a aussi des rétrospectives (on va y revenir) et des séances spéciales. "Il y a un vrai esprit de découverte dans ce festival. On peut choisir une séance au hasard et ressortir complètement surpris", raconte Eric Miot, délégué général. On vous laisse checker le pré-programme.
Stars à gogo
En plus des films, il y aussi un grand nombre d'équipes de tournage présentes pour discuter avec vous après les séances. Dont de sacrées guests que vous allez croiser : Laetitia Casta, Fanny Ardant, Vincent Dedienne, Geraldine Nakache, Hakim Jemili et bien d'autres.
Et ce n'est pas tout. Cette année, ce n'est pas un·e mais trois invité·es d'honneur qui donneront des masterclass :
Et ce n'est pas tout. Cette année, ce n'est pas un·e mais trois invité·es d'honneur qui donneront des masterclass :
- L'actrice Dominique Leblanc à l'Université d'Artois, le 10 novembre à 14h30
- La réalisatrice polonaise engagée Agnieszka Holland au Megarama, le 7 novembre à 17h
- Le réalisateur, producteur et scénariste italien Matteo Garrone au Casino, le dimanche 12 novembre à 11h
"Les films d'Agnieszka Holland et de Matteo Garrone (Green Border et Moi, Capitaine) sont consacrés à la crise migratoire, détaille Eric. Ce sont des films coups de poing qui montrent ce qu'il se passe pendant la traversée et aux frontières."
Les rétrospectives
On vous fait aussi un petit focus sur les rétrospectives parce que ça peut vous plaire. D'un côté il y a "Sales Bêtes", qui regroupe 8 films d'horreur (cultes ou pépites) qui mettent en scène des animaux transformés à l'écran en machines à tuer : des requins, des oiseaux, des piranhas, des araignées, des fourmis ou encore un chien enragé. De quoi vous créer de nouvelles phobies (ou de réveiller les anciennes).
De l'autre côté, on a "Drôles de Tchèques" qui va a contre-courant du cliché "le ciné d'Europe de l'Est, c'est que du ciné d'auteur un peu chelou". "Il y a des films canons et hyper drôles comme Les Petites Marguerites qui raconte l'histoire de deux nanas qui profitent de la vie et arnaquent des vieux mecs", donne en exemple Céline Roche, chargée de com'. Pareil, ça vaut le coup d'y jeter un coup d'œil.
Films coups de cœur
On ne va pas tout vous lister tous les films à découvrir parce que ça serait trop long, mais en voici quelques-uns, qui sont des coups de cœur d'Eric et Céline :
- Le Garçon et le Héron, dernier film d'animation du légendaire Hayo Miyazaki
- Je ne suis pas un héros, une comédie politique et sociale qui met en scène un avocat faussement malade qui se retrouve au cœur de l'attention pour la première fois de sa vie
- Restore Point, une superprod' dystopique tchèque dans laquelle on peut revenir à la vie grâce à une technologie révolutionnaire dont les secrets sont révélés par une enquête pour meurtre
- Les Gardiens de la formule, qui raconte l'histoire de scientifiques irradiés par une dose létale d'uranium et soupçonnés de travailler à la fabrication de la bombe atomique.
- L'abbé Pierre, une vie de combat, biopic de ce résistant engagé dans la lutte contre la pauvreté et le mal-logement
- Gueules Noires, l'histoire cauchemardesque de mineurs du Nord accompagnés d'un scientifique qui vont faire la découverte souterraine d'une créature lovecraftienne... désormais réveillée. "La séance est projetée dans tous les cinémas de la région le 11 novembre à 21h30 mais l'équipe sera à Arras", annonce Céline.
Un village au cœur du festival
En attendant la prochaine séance ou pour débriefer de ce que vous venez de voir, rendez-vous au village du festival sur la Grand'Place d'Arras, ouvert de 10h30 à 1h du mat'. Là-bas, vous pouvez boire un godet, grailler un morceau, acheter des souvenirs du festoche mais aussi et surtout danser jusqu'à la fermeture. Car des artistes régionaux viennent mettre l'ambiance tous les soirs (sauf le 5 novembre).
Infos pratiques
On termine avec les infos pratiques. Pour assister aux projections, il faut vous munir d'un pass dispo en ligne ou sur place dans le village du festival. Au choix :
- Le pass festival à 70€ qui donne accès à toutes les séances, sauf la soirée d'ouverture
- L'abo 10 films à 48€ valable pour 1 ou 2 personnes par séance
- L'abo 5 films à 30,50€ pour 1 ou 2 personnes par séance
- Le billet unitaire à 8€ en tarif normal et à 6€ pour les étudiants et demandeurs d'emploi
En ce qui concerne les adresses à retenir pour assister aux projections, il n'y en a que deux, qui plus est proches l'une de l'autre :
- Le Casino d'Arras au 3, rue Emile Legrelle (2 salles)
- Le ciné Megarama au numéro 48 de la Grand'Place (4 salles)
Il n'y a plus qu'à vous souhaiter un bon festival.
