Depuis début octobre, l'Assiette Mijotée (ex Les Mijoteuses) a posé ses marmites rue Barthélémy Delespaul à Wazemmes. On y retrouve toujours Sabine aux fourneaux et cette ambiance bon enfant et solidaire. Car ici, les plats du jour faits-maison sont à 6,50€ et on les déguste sur de grandes tablées. On peut même en acheter pour des personnes dans le besoin.
Article
en partenariat
Le ou la client·e commande un article mais n’a pas de droit de regard sur la publication avant parution. C’est nous qui produisons le contenu pour en contrôler la qualité, le ton et l’éthique.
Pour en savoir plus, c'est ici
Après un an de test, Sabine a enfin une "vraie" cuisine pour mijoter ses bons petits plats. "Avant, je cuisinais tout ça chez moi dans 37 m² . C'était sportif et expérimental on va dire", plaisante la quinquagénaire en plein service du midi. C'est sur qu'investir ce nouveau local de 220m² a de quoi donner le sourire à la fois à la cuistot et à ceux et celles qui avaient pris l'habitude de venir à La Margelle depuis septembre 2022.
Le lieu n'est pas le seul changement de l'automne. Les Mijoteuses sont devenues L'Assiette Mijotée et cette dernière est ouverte trois jours par semaine contre seulement un avant. "Pour le reste, on a tout gardé", ajoute Jacques, le président de l'asso de l'Assiette. Car oui, tout ça est porté par Sabine mais aussi plusieurs bénévoles.
Le lieu n'est pas le seul changement de l'automne. Les Mijoteuses sont devenues L'Assiette Mijotée et cette dernière est ouverte trois jours par semaine contre seulement un avant. "Pour le reste, on a tout gardé", ajoute Jacques, le président de l'asso de l'Assiette. Car oui, tout ça est porté par Sabine mais aussi plusieurs bénévoles.
Ici, on vient en groupe, en couple ou même solo. "De toute façon, vous restez rarement seul dans votre coin ici", promet Jacques sur sa grande table où chacun·e peut se poser, un peu comme à la cantine. Chaque semaine, le menu affiche trois plats, dont un végé, à 6,50€. Si vous venez prendre à emporter avec votre propre contenant, ça passe même à 6€.
Repas mijotés et partagés
Sabine est devenue experte en repas mijotés en grande quantité et à moindre coût. Elle-même a vécu dans la précarité et c'est via ses talents culinaires qu'elle aide ceux et celles qui la subissent actuellement. Ça passe par le prix du plat mais aussi par le système des assiettes suspendues : quand vous débarquez manger, vous pouvez acheter deux plats pour 13€ et en laisser un pour une personne dans le besoin qui pourra venir se restaurer.
Et tout le monde peut venir manger ici, peu importe ses conditions de ressources. "Ça donne justement une palette sociologique assez large et c'était aussi un objectif de l'Assiette Mijotée : étudiants, cadres ou personnes âgées, pas d'entre soi. On mange tous ensemble", conclut Jacques.
Et tout le monde peut venir manger ici, peu importe ses conditions de ressources. "Ça donne justement une palette sociologique assez large et c'était aussi un objectif de l'Assiette Mijotée : étudiants, cadres ou personnes âgées, pas d'entre soi. On mange tous ensemble", conclut Jacques.
Valider l'essai
Sabine a eu besoin de la création de l'asso pour porter son projet et être soutenue par le dispositif ‘Un coup de fourchette pour demain’ lancé par la MEL. C'est cette dernière qui prend en charge le salaire de la cheffe pour le moment qui continue de se former deux jours par semaine.
Avec ce nouveau lieu, l'asso passe un cap et le but est maintenant de transformer l'essai pour devenir une entreprise sociale et solidaire économiquement viable qui peut créer des emplois dans le futur. Pour l'instant, tout va bien et les grandes tablées de la salle qui peuvent accueillir une soixantaine de personnes sont rarement vides.
Une fois que Sabine aura fini sa formation, elle compte bien cuisiner tous les jours de la semaine et commencer à mijoter de nouvelles recettes que les gens du quartier viennent lui souffler.
Avec ce nouveau lieu, l'asso passe un cap et le but est maintenant de transformer l'essai pour devenir une entreprise sociale et solidaire économiquement viable qui peut créer des emplois dans le futur. Pour l'instant, tout va bien et les grandes tablées de la salle qui peuvent accueillir une soixantaine de personnes sont rarement vides.
Une fois que Sabine aura fini sa formation, elle compte bien cuisiner tous les jours de la semaine et commencer à mijoter de nouvelles recettes que les gens du quartier viennent lui souffler.
