Mais voilà la bonne surprise : au fil de la déambulation, notre œil se perd au détour d'œuvres audiovisuelles aussi variées que touchantes. On baigne dans une atmosphère tamisée, presque obscure, pour que les images projetées soient mises en valeur. On peut parfois toucher, jouer, écouter, et même s'allonger pour mieux contempler.

S'il n'y a pas de thème imposé aux artistes, on retrouve souvent celui du rapport de l'homme à la nature, de l'intimité ou encore des déplacements de populations. Chaque année, le Fresnoy confie le soin de la scénographie de l'expo Panorama à un commissaire différent. Cette année, c'est Chris Dercon, directeur de la fondation Cartier pour l’art contemporain qui s'y est collé.

Le bon plan, c'est de débarquer le dimanche aprem, à 16h pour se faire guider gratuitement à travers l'expo pendant une heure et même enchaîner en découvrant le circuit de production de tout ça.