
De la médiation à la justice
"Au vu de l'urgence de la situation et c'est notre priorité, nous attendons en premier lieu que la justice condamne Alstom à prendre des mesures pour garantir aux usagers le maintien au moins du même niveau de service sur le métro qu’aujourd’hui, sachant qu’il est déjà dégradé. De plus, nous souhaitons que la justice impose à Alstom de définir tous les moyens nécessaires pour résoudre la situation", déclare la MEL.
La MEL et Alstom en contradiction

Des propos contestés officiellement par Alstom. "Alstom estime avoir fait la démonstration du fonctionnement de son système de métro automatique lors des derniers essais à Lille, en septembre", précise la société de transports. Sur ces points de contradiction, c'est la justice qui tranchera.
Et pour les nouvelles rames ?
Un système fonctionnel ailleurs
Pour "compenser" ce retard lillois, les deux parties avait conclu dans le cadre de la médiation, un versement de 53 M€ de pénalité et compléments de maintenance au bénéfice de la MEL. "Le projet global est apprécié à 655M€ à fin 2025 dont au moins 60M€ induits du seul retard du projet, précise la MEL. On se réserve la possibilité d’engager les contentieux ad ’hoc face à l’ensemble des préjudices subis."
Vous connaissez la rengaine : on vous tient au courant pour la suite des événements. En espérant qu'un jour, on n'aura plus à vous en parler.