[Mise à jour] : Aurélien Verhassel annonce déposer un recours en référé-liberté «la semaine prochaine» devant le Conseil d’État.
L'association d'ultra-droite La Citadelle vient d'être dissoute en Conseil des ministres ce mercredi7 février, a annoncé Gérald Darmanin sur son compte X. Le bar identitaire de Lille tenu par l'asso depuis 2016 est donc officiellement et définitivement fermé. La décision a été prise à la suite d'une soirée raciste organisée l'année dernière.
L'association d'ultra-droite La Citadelle vient d'être dissoute en Conseil des ministres ce mercredi7 février, a annoncé Gérald Darmanin sur son compte X. Le bar identitaire de Lille tenu par l'asso depuis 2016 est donc officiellement et définitivement fermé. La décision a été prise à la suite d'une soirée raciste organisée l'année dernière.
Le bar identitaire de Lille La Citadelle a fait parler de lui de nombreuses fois. Notamment en 2018, lorsqu'un journaliste pour Al Jazeera a sorti un documentaire glaçant qui montrait en caméra cachée, la violence, les menaces d'attentats, le racisme à l'état brut des fidèles du bar créé par Aurélien Verhassel (alors membre de Génération Identitaire).
Fin février 2023, c'est une soirée intitulée « Qu’ils retournent en Afrique » qui refait parler du bar et des membres qui l'occupent. La préfecture a alors interdit cet événement "incitant à la haine raciale". Les élus, syndicats et associations qui souhaitaient depuis longtemps voir disparaître l'association identitaire, ont à ce moment là demandé une nouvelle fois sa fermeture définitive.
Après un an d'attente, ce mercredi 7 février on y est. L'association a été dissoute au Conseil des ministres pour "ses publications, les propos de ses membres et ses slogans, la mise en œuvre d’une idéologie xénophobe et provoquant à la haine et à la discrimination."
Fin février 2023, c'est une soirée intitulée « Qu’ils retournent en Afrique » qui refait parler du bar et des membres qui l'occupent. La préfecture a alors interdit cet événement "incitant à la haine raciale". Les élus, syndicats et associations qui souhaitaient depuis longtemps voir disparaître l'association identitaire, ont à ce moment là demandé une nouvelle fois sa fermeture définitive.
Après un an d'attente, ce mercredi 7 février on y est. L'association a été dissoute au Conseil des ministres pour "ses publications, les propos de ses membres et ses slogans, la mise en œuvre d’une idéologie xénophobe et provoquant à la haine et à la discrimination."
