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La nouvelle expo au LaM met en lumière l'Italienne Marisa Merz

Lola Pierkot 4 min de lecture
03 mai 2024, Culturons-nousPlein les yeux

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Infos
pratiques

📍 1 All. du Musée, Villeneuve-d'Ascq
📅 Expo à voir du 3 mai au 22 septembre
🕐 Musée ouvert de 10h à 18h
🎫 Billetterie
📱 Insta, site


Une nouvelle expo inédite débarque au LaM, à Villeneuve-d'Ascq, et pas des moindres. Elle met à l'honneur l'artiste italienne Marisa Merz en exposant une centaine de ses œuvres, qui pour certaines, n'ont jamais été présentées avant. Du dessin et des sculptures, Marisa aime mélanger les matériaux et les formes. L'exposition est à voir jusqu'au 22 septembre. 
"Elle a une vision à la fois sensible, et complexe de la vie", explique Andrea Viliani, directeur du Museo delle Civilita à Rome en parlant de l'artiste qui occupe une grande partie du LaM, à Villeneuve-D'ascq en ce moment. Un petit bout d'Italie s'est installé au musée depuis le 3 mai, et jusqu'au 22 septembre : l'italienne Marisa Merz est mise sous les feux des projecteurs avec sa big expo "Ecouter l'espace". 
Dessin de Marisa Merz avec du fil de cuivre, de la paraffine et des pétales.
Dessin de Marisa Merz avec du fil de cuivre, de la paraffine et des pétales.

Une expo inédite

C'est la première rétrospective en France depuis trente ans (rappelez-vous celle de 1994 au Centre Pompidou ?) et la première dans une institution publique en France depuis quinze ans. Marisa Merz est une vraie star de la scène artistique italienne et mondiale, proche du gang de l'Arte Povera (l'Art Pauvre).

Grâce à la Fondazione Merz (une institution italienne dédiée à la promotion et à la préservation de l'héritage artistique de Mario Merz, son mari), le LaM nous balance un mix des œuvres cultes et de pépites inédites de Marisa Merz, le tout saupoudré d'une dose de recherche archivistique. L'expo est grande et se divise en 6 pièces, alors il faut que vous ayez du temps devant vous.
Sculpture faite en argile crue, avec des feuilles d'or, du fil de cuivre et des punaises.
Sculpture faite en argile crue, avec des feuilles d'or, du fil de cuivre et des punaises.

Qui est Marisa Merz ?

Née à Turin en 1926, Marisa Merz baigne dès son adolescence dans un milieu où l'expérimentation artistique est reine. C'est en 1967 qu'elle dévoile au grand jour ses "Living Sculptures", des créations en feuilles d'aluminium, chez elle toujours à Turin.

Présentée comme la seule nana du groupe Arte Povera, Marisa Merz kiffe les matériaux bruts, la relation entre la sculpture et l'espace, et la connexion entre l'art et la vie, tout en restant un peu à part. Avec plus de cinquante ans de carrière, elle a toujours gardé son indépendance créative.
Marisa Merz en 1996.
Marisa Merz en 1996.

Marisa et les matériaux 

Dans son atelier, Marisa Merz se transformait en maestro du collage, mélangeant références artistiques, images et objets du quotidien, du cuivre au nylon, de la cire au tissu. Un mix perso où tout se mélange pour créer des œuvres surprenantes, que vous pourrez donc contempler au LaM. 

Marisa Merz, décédée en 2019, aimait travailler par séries, créant des œuvres éphémères qui évoluent sans cesse, explorant les mêmes motifs, matériaux et techniques. Elle jouait avec les échelles, les formes, les couleurs et les textures, créant des visages en cire, en argile, décorés de pigments, d'or ou de cuivre, ou dessinés sur des supports variés.
Une de ses créations à base d'une table et de fil de cuivre.
Une de ses créations à base d'une table et de fil de cuivre.
Les œuvres de Marisa Merz sont rares dans les collections publiques françaises. C'est donc une vraie découverte que le LaM nous propose, avec plus de 100 œuvres, dont certaines qui sont exposées pour la première fois. Pour mater ces chefs-d'œuvre et avoir aussi accès aux expos permanentes, c'est 11€ l'entrée, ou 8€ si vous êtes étudiant·es, si vous avez moins de 26 ans ou si vous êtes enseignant·es.

À voir aussi en ce moment

Sinon pendant la même période, au LaM il y a l'exposition haute en couleurs "Le cinéma de mon père" de Guy Brunet, grand amoureux du cinéma hollywoodien et français des années 60. Vous pourrez voir ses créations comme ses films, les personnages à taille humaine qu'il utilise dans ses longs-métrages, ou encore ses nombreux décors. On vous en parle plus en détails dans la vidéo juste en dessous.
Le LaM invite aussi l'égyptien Wael Shawky, l'un des artistes les plus remarqués du Moyen-Orient à présenter son dernier film I Am Hymns of the New Temples. Le film retrace l'histoire de la mythologie grecque et cherche à montrer les points communs entre les différentes cultures, anciennes et actuelles. Le film dure 57 minutes pour être précis, et franchement, il vaut le détour. 
Vozer Vozer

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article écrit
par Lola Pierkot

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