Après avoir été mis au chômage partiel lors du confinement de 2020, ce « créatif » a souhaité se renouveler tout en poursuivant son cheminement écologique. Il créé alors Reov, via 1kubator à Lille, et reçoit une bourse de 30 000 € de la part de la Banque Publique d'Investissement (BPI), de quoi se lancer avec le matériel adéquat. Jules, premier stagiaire de Reov, devient son co-fondateur du site. Et puis l'équipe s'est aggrandie avec 5 salarié·es, alternant·es et stagiaires, et Camille Colbus, co-fondatrice de Too Good To Go, qui est leur conseillère stratégique.

Comment se partage le gain de la vente ?
Pour ce qui est des gains, le pourcentage de la vente reversé au proprio de l’objet, au ou à la réovendeur·se et à la plate-forme varie selon la valeur de l’objet. Plus l’objet est vendu cher, plus le ou la proprio touchera une part importante, jusqu’à 80 % pour un objet vendu 100 euros ou plus. En moyenne, un·e réovendeur·se touche 30 % de la vente. « Le but n’est pas de faire galérer les réovendeurs en vendant des objets de fast-fashion à 2 euros » insiste Victor.
Fringues, accessoires et parfois mobilier
Bon à savoir, Victor et Jules si vous avez besoin d'un· réovendeur·se : le duo vérifie l'identité des postulants et ces dernier·es sont évaluées via un barème de notes et de commentaires, de quoi s'assurer de leur sérieux.
Un enjeu écologique
À l'heure où vous lisez ces lignes, Reov est principalement développé dans Lille et sa métropole, là où tout est né, ainsi que dans d'autres villes du Nord comme Douai ou Armentières. L'objectif est de s'étendre un maximum pour espérer toucher Paris dès la rentrée.