La Cour, le nouveau temple de la seconde vie a ouvert dans le Vieux-Lille
Lola Pierkot,
5 min de lecture
06 sept. 2024,
Staïle, C'est green
Lola Pierkot,
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06 sept. 2024,
Staïle, C'est green
Quatre boutiques, un point commun : le recyclage. Une nouvelle adresse 100% seconde main a débarqué dans le Vieux-Lille. Son petit nom : La Cour. Nouvelle adresse oui, mais les commerçant·es qui la composent ne sont pas des débutant·es. Depuis mi-juin, ils sont quatre en un seul et même lieu, et c'est au 94 rue Royale que ça se passe.
Commençons par le début. Les parents de Mahaut et Renaud (deux membres de La Cour) possédaient une belle maison avec une grande cour dans le Vieux-Lille. Après leur décès, ils ont décidé de continuer de faire vivre ce lieu magnifique en changeant sa fonctionnalité : de maison à big boutique. Ils ont embarqué deux autres amoureux·ses de la seconde main dans leur aventure : Margot et Martin.
Lorsque l'on entre dans La Cour, on arrive dans une grande pièce avec des vêtements, des sacs mais aussi des bijoux.
Les petits trésors dorés, c'est Mahaut qui s'en occupe, depuis une dizaine d'années. "Il y a de tout, pour tous les styles et tous les budgets. Vous pouvez autant trouver des bagues à partir de 5€ que des parures qui peuvent monter jusqu'à 450€" explique la chineuse, qui trouve ses bijoux en brocante ou auprès des particuliers.
Sa coloc', c'est Margot qui s'occupe de la partie friperie. Pendant deux ans, elle a eu sa propre boutique à Lomme, Les Chineuses Lilloises. Sa particularité c'est qu'elle chine des pièces pour les grandes tailles : "Je vends des vêtements pour femmes allant du 32 jusqu'au 50, chose que presque personne ne fait, surtout en mode seconde main" raconte la vingtenaire.
"Je vends des vêtements que j'aime, non abîmés et surtout de qualité. Mais attention, j'en ai quand même pour tous les budgets : je peux avoir des pièces plus basiques, mais aussi des pièces rares de luxe", continue-t-elle. Elle trouve ses petites pépites grâce à son système de dépôt : si jamais vous voulez vous débarrasser de certains de vos vêtements, vous pouvez aller les déposer à La Cour et Margot fera le tri entre ce qu'elle garde ou non, puis vous recevrez un virement bancaire.
Si Mahaut et Margot exposent leurs articles dans la même pièce, c'est parce qu'elles se complètent et chinent souvent ensemble : "On se déplace pour faire des vide-maisons dans les Hauts-de-France." Vous pouvez aussi appeler le duo de chineuses au 09 52 11 54 47.
Dans la pièce juste derrière la principale, on tombe sur Martin et sa marque The Shoeshiner. Le trentenaire vend un service : "Je remets à neuf des chaussures, des sacs ou encore des vestes. Je suis un peu comme un cordonnier sauf qu'au lieu de faire de la réparation, c'est du nettoyage" explique l'ancien responsable chez The Kooples.
Comptez une vingtaine d'euros pour les chassures, 50€ pour un sac et 100€ pour une veste "mais tout dépend évidemment de la matière et du temps passé sur l'article, rajoute Martin. Je peux aussi ajouter des éléments personnalisés : des paillettes, des couleurs, mais je ne fais pas de dessins". On vous laisse checker son Insta avec ses avant/après impressionnants.
On finit le tour de la maison/boutique avec Renaud. "Ça fait 15 ans que je tenais ma boutique d'arts de la table dans le 7e arrondissement de Paris" explique le quinquagénaire. Il est spécialisé dans les objets de table du 17e jusqu'au 20e siècle, et propose de tout : "J'ai des verres anciens, des bougeoirs, des couverts en argent, des nappes, des serviettes en coton, ou encore des chaises".
L'antiquaire chine chez des particulier·es, des brocantes, ou encore dans des salles des ventes. Au niveau des prix, "tout dépend de l'objet. Je peux revendre un élément 1,5 fois le prix d'achat, tout comme 5 fois. Mais si je devais faire une moyenne je dirais que c'est 2 fois" , continue-t-il.
Ça en fait des choses dans un seul et même lieu, on vous l'accorde. Mais ce n'est pas fini. Si vous voulez découvrir l'univers de ces quatre chineur·ses, ils vous donnent rendez-vous ce 7 septembre pour leur journée et soirée d'inauguration : "On a une immense cour de 100m2alors on compte en profiter en l'ouvrant et en exposant tout notre stock qui n'est pas accessible tous les jours (et on continuera à le faire une fois par mois). Il y aura aussi un groupe de musique dans la soirée", sourit Margot.
"Il y a de fortes chances qu'on fasse ça aussi pour la Braderie de Lille" conclue la cadette de La Cour. Alors, vous allez leur rendre visite ?
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article écrit
par Lola Pierkot