Le Louvre-Lens remonte 5 000 ans d'Histoire dans sa (nouvelle) Galerie du Temps

Ça vous tente un tour au temps des pharaons ? Ou peut-être préférez-vous la Grèce antique ? Ou non tiens, et si on remontait à l'époque de la Renaissance italienne avec les peintures végétales de Giuseppe Arcimboldo ? Vous savez quoi, on a mieux : on va tout faire d'un coup en allant à la Galerie du Temps du Louvre-Lens. 

Depuis 2012, la salle présente gratuitement 5 000 ans d'Histoire et d'histoire de l'art, avec des œuvres du 4e millénaire avant JC jusqu'au 19e siècle, qui traversent les continents. Mais voilà, la collection présentée méritait d'être renouvelée, tout comme l'espace pour se refaire une beauté.

200 œuvres pour un voyage dans les civilisations

C'est désormais chose faite. Après plus de deux mois de travaux, la Galerie du Temps a rouvert au public le 4 décembre avec une collection élargie (200 chefs-d'œuvre). Sculptures, peintures, sarcophages, objets et autres ont été empruntés au musée du Louvre de Paris, ainsi qu'à d'autres musées (Quai Branly, musée d'Archéologie nationale, musée national des Arts asiatiques, etc). Ce qui permet une traversée dans les civilisations, les arts et les siècles.

Pour le côté pédagogique, des cartels s'affichent à côté de chaque œuvre, et ce qui est cool, c'est qu'ils ont été écrits via des ateliers participatifs. Autrement dit, en plus des équipes du musée, le public aussi a participé au renouveau de la Galerie du Temps. 

L'art contemporain s'incruste

Pour se plonger dans l'histoire, mais aussi faire un lien avec l'actualité, vous pouvez aussi admirer des œuvres contemporaines. Et en ce moment, dans le pavillon de verre, vous pouvez voir le travail africano-européen du peintre et sculpteur béninois Roméo Mivekannin. Son dada : intégrer des figures noires et notamment la sienne, dans des chefs-d'œuvre européens (qu'il repeint à sa sauce sur des draps chinés) comme le Radeau de la Méduse. 

On termine avec un petit conseil : profitez d'être au Louvre-Lens pour voir l'expo temporaire Exils qui vaut également le détour.