Braderie de Lille : quel chineur êtes-vous ?

Le négociateur qui ne lâche rien

"15€ le pantalon ? Allez, je vous fais les 3 à 5€". Le ou la négociateur·rice de l'extrême a des techniques imparables pour vous faire céder et vous faire brader votre stand entier à 90% : trouver la micro tâche d'un millimètre ou le fil qui dépasse du pantalon ; dire "aller quoi, c'est la Braderie !"; montrer l'étiquette made in China et on en passe. Le ou la négociateur·rice qui ne lâche rien est fort·e, en plus d'être casse-pied. Ce n'est pas avec lui ou elle, que vous arriverez à vous payer votre voyage au Sri Lanka.

Le chineur non-préparé

Il ou elle n'a pas de petites coupures et tente de filer un billet de 50€ en achetant une babiole à 4€, iel n'a pas de sac pour ranger ses trouvailles, iel ne sait pas où trouver la zone pour acheter des BDs et râle parce qu'iel a mis des chaussures qui lui font mal aux pieds. Le ou la non-préparé·e peut faire partie de la team des procrastinateur·rices ou celle des novices de la Braderie de Lille. Si vous vous reconnaissez, on vous a fait un guide de survie exprès pour vous préparer. 

Le fêtard

À la Braderie, tu chines, tu brades, tu manges des moules-frites et tu fais la fête. Pour le ou la fêtard·e, c'est ce dernier point le plus important. Qu'importe l'heure, le ou la fêtard·e veut danser avec son Écocup à la main. C'est sûr, iel sera dans l'un des coins les plus festifs de Lille une fois la nuit tombée et c'est celui ou celle qui va tous et toutes nous coucher. C'est une boisson énergisante à lui ou elle tout·e seul·e.

Celui qui vient avec un objectif bien précis

Un téléphone jaune, une ancienne carafe Ricard, une machine à écrire... il y a des chineur·ses qui sont déterminé·es à trouver l'objet qu'iels désirent avant la fin de la Braderie. Eh non, on ne fait pas que flâner auprès des brocanteur·ses et antiquaires en se disant "oh ! ça irait bien dans mon salon ça". Certain·es ont une mission. Et iels veulent la réussir, avec ou sans ampoule aux pieds.

Celui qui pense que tout est bradé

"Vous avez un sac ?", "on peut emprunter vos toilettes ?", "on peut avoir une bière ?" Demandez aux bradeux et bradeuses de longue date, iels vous le diront : il y a toujours des chineur·ses qui ne cherchent pas qu'à leur acheter leurs babioles, mais qui tentent aussi de gratter une binouze gratuite, un accès à leurs WC (parce que rien de pire que les toilettes publiques avec un queue d'enfer) et qui pensent que les bradeux·ses fournissent des sacs comme dans un supermarché. Si vous vous reconnaissez, arrêtez ça tout de suite.