Main Square Festival : quels artistes de la région verrez-vous sur la scène du Bastion cette année ?

La Citadelle d'Arras se prépare peu à peu à accueillir l'édition 2025 du Main Square Festival. Au programme, trois jours de concerts en tout genre avec des bêtes d'artistes comme Martin Garrix, Gracie Abrams, Pierre Garnier ou encore DJ Snake qui se produiront sur la Main Stage et la Green Room. Mais une troisième scène est également montée pour l'occasion, le Bastion.

La scène du Bastion est devenue un incontournable pour les amateur·ices de musique indépendante et, surtout, de musique régionale : les artistes qui s’y produisent sont sélectionné·es par des programmateurs locaux. Cette année, ils sont cinq : Pharos dans l’Arrageois, Le Poche à Béthune, le 9-9 bis à Oignies, les 4Ecluses à Dunkerque et l’association Dynamo de Lille. Sans plus attendre, on vous présente les artistes que vous allez pouvoir découvrir.

Vendredi 4 juillet

• Hamada : le groupe se présente comme un projet de psych rock envoûtant né à l’automne 2022 de l’union de six musicien·nes lilloi·ses autour d’une envie commune, proposer une ode à la liberté et au voyage, influencée par les mélodies folkloriques du monde et le rock des années 70.
• Adahy : "Adahy parcourt, explore, analyse et écrit la tourmente d'un monde qui part en vrille pour dessiner son propre paysage, dans lequel dansent voix rocailleuse, lignes de basse exaltantes et synthés mélodieux [...] Ael transpire une pop hypersensible et doucement vénère pour révolter les âmes et apaiser les cœurs qui se sentent seuls aussi", présente l'orga.
• Dalaïdrama : quatuor lillois formée en 2024 autour de Hugues Rive (guitare), Nathan Grit (basse), Gauthier Hennion (batterie) et Marvin Morelle (chant). Le groupe fait fusionner énergie noise et influences post-punk "tout en jouant avec la pop culture et l'absurde à la manière de Quentin Dupieux ou David Lynch", prévient le MSF. Ça promet un sacré spectacle.
• Jungle Sauce : trio lillois qui conjugue synthétiseurs, guitare et batterie pour donner un psychédélisme techno. "De la musique de club jouée en live, des grooves à revendre et une grande teuf instrumentale", annonce l'orga. 

Samedi 5 juillet

• Hobo Trippin' : Le duo arrageois, qui prépare un deuxième album, proposera un live acoustique post-folk. Simon et John vous feront découvrir leur univers et leurs personnages à l'instar d'Albert Monkey Man. Leur perf' n'est pas sans rappeler des artistes tels que Bob Dylan ou encore Jeff Buckley.
• Lynx IRL : Rappeuse du Nord, influencée par les sonorités UK, Lynx IRL se pose sur des instrus aux accords jazz mêlés à du BreakBeat, de la jungle et de la trap. Elle est un mélange entre la rave et le hip-hop, ce qui donne une musique hybride et alternative à sa sauce.
• 0 DEGRÉ : Flow Fluide, Shoto et Dar ont su synthétiser la diversité de leurs influences individuelles, allant de la trap au métal en passant par le zouk, pour façonner un rap énergique, technique et entêtant.
• NORD//NOIR : Membre du collectif TEP et originaire de Calais, le duo pense que la musique se doit politique et imagine son live comme un manifeste de résistance. En détournant les codes de la culture du Nord de la France, ils créent un live puissant et généreux. Leur but : communier avec le public, faire danser les tristes et sourire les déçus. "Le gabber et la techno ont clairement inspiré leurs productions musicales, les textes en français eux parlent d'une société bancale, de mort et d'amour", détaille le MSF.

Dimanche 6 juillet

• Anaysa : Prononcez "Anaïssa", est une jeune auteure-compositrice et interprète franco-kabyle originaire de Montpellier. Elle s'installe à Lille en 2021 quittant la chaleur du Sud pour celle du Nord. Après une formation de huit ans au conservatoire et cinq ans à l'opéra en chant lyrique, elle se concentre sur ses propres compositions. Influencée par la chanson française/pop à texte, elle commence la MAO à 18 ans et choisit de composer de manière indépendante.
• Sam Sauvage : C'est sûrement l'artiste le plus connu de la prog' du Bastion. En tournée un peu partout en France, l'auteur-compositeur et interprète qui a grandi à Boulogne-sur-Mer, fait un arrêt à Arras pour présenter sa pop singulière qui mêle chanson, électro et mélodies entêtantes.

• Radiomono : Musicien touche-à-tout, beatmaker, Radiomono fusionne les genres au service d’une "sampling music" diablement efficace. Oscillant entre hip-hop, soul, jazz, reggae ou encore électro, son univers est un véritable cabinet de curiosités sonores.
• Omar EK : Musicien autodidacte, Omar EK démarre la musique à Casablanca, sa ville natale. "C'est par le biais des musiques électroniques que lui vient l'idée de parcourir le patrimoine musical du continent dans lequel il est né, inscrivant son esthétique dans une Afrique progressiste et moderne", dévoile l'orga.