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Dans la région, les politiques ne reliront plus leurs interviews avant parution (et ça change tout)

Lucie Delorme 0 min de lecture
15 jan. 2018,

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Vous allez dire qu'on se regarde le nombril, mais en fait, l'info est plutôt importante, parce qu'elle met fin à une des pratiques qui ont contribué à détériorer grandement l'image des journalistes en France. 

Vous avez peut-être déjà lu La Voix du Nord. Si c'est le cas, vous êtes peut-être déjà tombé sur l'interview d'un homme ou d'une femme politiques. Il y a de grandes chances pour cette interview ait été relue, corrigée et validée par l'interviewé avant parution. Une pratique qui ne date pas d'hier, fausse le débat démocratique, empêche le regard critique, bref. Servir la soupe aux politiques, ça va cinq minutes. C'est en tout cas ce qu'a décidé Patrick Jankielewicz, rédac'chef de La Voix dans un édito paru ce lundi matin. Tiens, on vous laisse le lire :

    Voilà, tout est à peu près dit. L'édito a dès parution, fait grand bruit sur les réseaux sociaux et les médias parisiens. Normal, quand on sait que la pratique de la relecture n'était pas réservée aux politiques répondant aux questions de La Voix du Nord. Petite précision : Vozer est né au sein au groupe La Voix. On vous racontera un jour comment on en est arrivés là, mais ce qu'on veut dire par là, c'est qu'on est plutôt fiers d'être dans un journal qui prend ce genre d'initiatives, et bien contents de côtoyer des gens qui ont le courage de les assumer. C'est pas comme si on faisait de l'interview politique toutes les semaines, mais vous pensez bien qu'on ne manquera pas d'appliquer ce beau principe de non relecture automatique si l'occasion se présente.

article écrit par Lucie Delorme



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