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Les étudiants de santé à l'école du Covid #3

Justine Pluchard 2 min de lecture
18 avr. 2020,

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Dès le début de la pandémie, ils ont répondu présent, que ce soit pour aider au Samu, faire de la garde d'enfants ou produire des litres de solution hydro-alcooliques.

Qu'ils soient en médecine ou en école d'infirmiers, qu'il soit en 2e ou en 6e année, les étudiants lillois des campus santé sont plus de mille à être aujourd'hui volontaires ou réquisitionnés pour aider le personnel soignant face à la pandémie. Aujourd'hui, focus sur les étudiants de la fac de pharmacie.

https://www.youtube.com/watch?v=vOO613KlW2c

Depuis plus d'un mois maintenant, Kévin fait partie du pool d'étudiants volontaires de la fac de pharma. Comme il est 5e année, il passe quoi qu'il arrive déjà ses matinées en stage au sein de la pharmacie du CHU de Lille. "Et maintenant, quand je suis appelé, je reste les aprems pour produire de la SHA."

La SHA, c'est la fameuse solution hydro-alcoolique devenue aussi précieuse que du nectar depuis le début de l'épidémie de coronavirus. La demande est telle que l'arrivée des étudiants en soutien n'a pas été négligeable : au plus fort de la demande, la pharmacie de l'hôpital a pu produire jusqu'à 2000 litres de SHA par jour. Une production pour le CHU lui-même mais aussi pour des commandes de l'extérieur comme d'autres hôpitaux périphériques.

A la production même, on retrouve essentiellement des 5e et des 4e années qui s'occupent aussi du reconditionnement, de l'inventaire ou encore de la réception et de l'approvisionnement. "Les autres promos sont aussi mobilisées, précise Kévin. Il y a des étudiants de pharma qui viennent renforcer les pharmacies d'officine ou qui sont allés aider à la dotation de l'hôpital Calmette quand il a été transformé en hôpital Covid. Les plus jeunes promos se sont, elles, portées volontaires pour aider à la garde d'enfants du personnel hospitalier."

Vérifier et revérifier

Quand Kévin se lance dans une aprem de production de SHA, il ne se retrouve jamais seul face à la tâche. Outre le pharmacien expérimenté qui veille, il a toujours un.e camarade pour constituer un binôme. "Ca nous permet de tout checker plus vite et deux fois. Chacun valide ce que l'autre fait pour éviter toute erreur."

Ce jour-là, c'est Alicia, sa binôme. Une 5e année comme lui mais qui a pris une autre spécialité et avec qui il n'avait pas bossé depuis des années.

article écrit par Justine Pluchard


Tag : Lille


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