Accueil  >  Bouffe & Godet(s)  >  Foodporn

A Roubaix, les fans de pâtisseries se retrouvent désormais à la Spatule Bleue

Justine Pluchard 3 min de lecture
05 fév. 2022, Foodporn

Partager cet article

Depuis décembre, Soumia régale les bouches à sucre dans sa nouvelle boutique de l'avenue Lebas de Roubaix. On y trouve des mignardises et des macarons (sa spécialité) mais aussi des parts de tartes, de brownies ou des mini-meringues légères. Les prix sont abordables, tout est fait-maison et, ce qu'on préfère, c'est que tout est gourmand sans être trop sucré.

"Je suis comme Ratatouille, plaisante Soumia. Dans ma tête, la nuit, les goûts se mélangent et dès que je me lève, je recrée ça en pâtisseries." Au moins, cette jeune quadra reconvertie ne s'ennuie pas et nos papilles non plus : les saveurs changent très souvent dans la vitrine de la Spatule Bleue même s'il reste toujours quelques incontournables à la carte.

Mais avant de passer au dessert, revenons un peu en arrière. Soumia a 40 ans et un CAP pâtisserie en poche depuis 2020. Cette désormais ex-auxiliaire de vie scolaire, maman de quatre enfants, a plongé dans l'univers du sucre il y a déjà plusieurs années, quand sa dernière fille est née. "Et puis j'ai commencé à faire goûter mes créations à ma belle-famille, puis à mes collègues..." Elle en ramène tellement souvent qu'à un moment, ses collègues lui proposent de la rémunérer un peu. "J'étais gênée : ça ne m'était jamais venu à l'esprit de leur demander quelque chose en échange", confie Soumia derrière son comptoir.

Régalade sur Insta et TikTok

Le gros déclic, ça a finalement été les réseaux sociaux. Face au talent pâtissier de sa mère, une des filles de Soumia lui propose de lui ouvrir un compte Insta et un autre compte sur TikTok. "Et là, ça été la folie, se souvient la pâtissière. Je prenais jusqu'à 100 abonné.e.s par jour !" Son compte Insta caracole déjà à plus de 40 000 abonné.e.s tandis que ses vidéos TikTok de découpes de gâteaux franchissent souvent le cap des milliers de vues.

De quoi bien motiver Soumia à passer son CAP qu'elle obtient. Elle continue de pâtisser depuis chez elle en parallèle de son taf mais le rêve d'ouvrir une boutique commence à pointer le bout de son nez. En 2021, elle se décide à chercher un local à Roubaix et tombe pendant l'été sur celui d'une ancienne agence de voyage, au 18 avenue Jean-Lebas, dans le centre.

Le temps de faire les travaux d'aménagement (faits-maison là aussi), la Spatule Bleue a officiellement ouvert ses portes le 11 décembre dernier. Deux petites tables sont là pour ceux et celles qui veulent s'attarder le temps d'une pause gourmande. "Je propose aussi du café, du thé, des chocolats chauds et des boissons fraîches", détaille Soumia. Quant aux douceurs sucrées, leurs prix vont de 50cts pour une petite meringue toute légère à 5€ pour les grosses pâtisseries. Comptez 1,20€ pour un macaron et autour de 3,50€/4€ pour les mignardises.

Soumia fait tout elle-même, chaque jour, avec l'aide d'une apprentie. Son nouveau rêve, c'est d'accueillir des personnes atteintes d'autisme au sein de son équipe et leur apprendre à pâtisser. Un sujet qui lui tient particulièrement à cœur puisque sa plus jeune fille a été diagnostiquée autiste elle-aussi. C'est d'ailleurs pour elle que Soumia a appelé sa boutique la Spatule Bleue : si la spatule est l'ustensile par excellence de la pâtissière, le bleu est la couleur associée à l'autisme.

La Spatule se trouve au 18 avenue Jean Lebas à Roubaix et est ouverte du mardi au samedi de 11 heures à 19 heures et le dimanche de 11 heures à 16 heures. Pour les commandes spéciales de gros gâteaux, il faut directement aller papoter avec Soumia via son Insta.

À lire aussi, c’est tout frais !


Le resto-bar Rascasse va régaler avec ses produits de la mer dans le Vieux-Lille

Aurore Garot, 3 min de lecture
02 mai 2024 Foodporn


Ce samedi, c'est soirée italienne aux Halles Biltoki

Margot Hoornaert, 2 min de lecture
19 avr. 2024 Foodporn


Début juin, 16 chefs de renom vont cuisiner à Grand Scène

Aurore Garot, 2 min de lecture
15 avr. 2024 Foodporn


article écrit par Justine Pluchard

À la une de Vozer