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L'ampoule au-dessus de sa tête s'est allumée : en proposant aux artistes d'improviser des œuvres en 24h non-stop, sur du matériel et des matériaux de récup. "Ils ne font pas l'art qu'ils font d'habitude et ça permet de faire des petits prix", résume Fanny, qui va encore plus loin, en proposant aux artistes de travailler devant les visiteur·ses, qui pourront acheter sur place leurs productions.
Un hangar rempli de matos
Et quand on parle matos de récup, on parle de vieux objets, de pneu usé, de planches un peu cabossées en passant par des filets de pêche, des morceaux de plastique troués, de l'électroménager HS, des meubles abîmés. Bref, un bon stock de junk en tout genre.

Art Point M, l'asso fondée par Fanny (qui organise aussi le NAME) a même fini par créer le label Re-Collecte pour regrouper les 30 entreprises locales qui font don de leur matos.
Petits et grands artistes
Et s'il y a des noms parfois inconnus au bataillon, il y a aussi des artistes bien connu·es qui débarquent. "On a déjà eu Jef Aérosol et chaque année, il y a Kalbut qui vient se faire dévaliser", s'amuse Fanny. Mais qu'importe l'artiste, tous et toutes sont soumis·es à une fourchette de prix pour la vente, qui est restée inchangée depuis le début : entre 1€ et 400€.
Une formule gagnante depuis 30 ans

En tout cas, la formule fonctionne encore très bien. 25 000 curieux et curieuses chaque année, c'est beau. Et Fanny et son équipe n'en attendent pas moins pour la nouvelle édition, qui a lieu les 9 et 10 décembre dans tous les recoins de La Condition Publique. Alors, prêt·es à vous faire un petit plaisir artistique ?