À Lille et autour, 200 bébés chèvres sont à adopter pour être sauvés de l'abattoir

L'association Règne Animal a récupéré 200 chevreaux dans l'Ain et cherche à les sauver de l'abattoir en les faisant adopter. Évidemment pour le faire il faut respecter certaines conditions (notamment avoir un terrain d'au moins 1400m²) mais si cela vous intéresse, il est temps d'envoyer une candidature et l'asso viendra à Lille les week-ends du 9/10 et 16/17 mars pour vous ramener votre nouveau bébé.

Quand on consomme du lait, on n'imagine pas forcément l'envers du décor. Pour que les chèvres en produisent, il faut forcément qu'elles aient des petits. Mais que deviennent-ils ensuite, ces chevreaux ? Si les femelles sont parfois gardées pour elles aussi servir plus tard, les mâles sont bien souvent tués peu après la mise à bas.

C'est dans ce cadre que 200 bébés chèvres à peine âgés de quelques semaines ont été récupérés dans l'Ain par l'asso Règne Animal, qui tente maintenant de leur trouver des familles pour les sauver de l'abattoir. Comment ça va se passer si vous êtes intéressé·es ? Déjà, il faut remplir certains critères :

avoir un terrain d'au moins 1400 m² clôturé à au moins 1m50 de hauteur et avec abri fermé
adopter les bébés par deux, ils ne sont pas faits pour vivre seuls
avoir le temps de les élever au biberon jusqu'à leurs 3 mois
les déclarer à la DDPP (direction départementale de la protection des populations) de votre région

Adoption gratuite

Si tout ça est ok, vous pouvez contacter Carine, la présidente de l'asso Règne Animal, direct sur son portable : 0617567965. "Écrivez-nous un SMS et on enverra un formulaire avec quelques questions et les règles de base. Ensuite, le choix des adoptants est fait avec soin et une fois la sélection faite, on vient leur déposer les chevreaux", explique Carine.

Il n'est pas question de faire du porte à porte mais l'asso débarquera à Lille avec son camion et les boules de poils les week-ends du 9/10 et 16/17 mars. "On cherche encore l'endroit idéal, il nous faudrait un grand parking et surtout au calme", continue Carine. Mais si vous êtes concerné·es, vous serez bien sûr tenu·es au courant.