C'était une idée un peu folle qui avait conquis Martine Aubry en 2017 : créer un téléphérique qui relierait les quartiers de Fives et de Saint-Sauveur. Skip le métro, le vélo ou le bus, on pourrait faire le trajet dans les airs, avec vue sur Lille. En 2019, l'ex-maire de Lille était même allée plus loin, en proposant une deuxième ligne en hauteur, cette fois-ci entre Lille-Europe et l'aéroport de Lesquin (abandonné depuis).
Un projet hors sol qui a fait du bruit... comme un ballon de baudruche qui se dégonfle. Car jusqu'à aujourd'hui, on n'avait plus vraiment entendu parler du téléphérique lillois. Mais voilà qu'interrogé par un confrère de La Voix du Nord mi-août, l'adjoint au maire Jacques Richir, annonce que l'idée n'a pas été enterrée.
Un téléphérique relégué à (bien) plus tard
Ne vous réjouissez pas trop vite car il n'est plus dans les dossiers prioritaires de la MEL, qui gère les transports. Dans le schéma directeur des infrastructures de transports défini par Extramobile pour les dix années à venir, on parle de deux nouvelles lignes de trams et de deux lignes de bus à haut niveau de service (BHNS), mais pas de téléphérique.
Dans son interview avec La Voix du Nord, l'adjoint au maire repousse même le sujet du téléphérique reliant Saint-Sauveur à Fives, à un futur (très) lointain. Au point de ne jamais voir le jour, comme le tramway qui devait relier Lille et l'aéroport de Lesquin ? L'avenir nous le dira.
De nouvelles dessertes à Fives Cail et Saint-Sauveur... d'ici 2035
En attendant, on sait que l'un des futurs BHNS, qui va relier Lille et Villeneuve-d'Ascq d'ici 2035, va passer à côté du parc JB Lebas, de Grand Palais et de Fives Cail (rue de Saint-Amand). Et que le futur tramway entre Lille et la couronne s'arrêtera également à Grand Palais.
Pour la desserte de l'aéroport Lille-Lesquin, vous pouvez toujours prendre le bus 68 depuis la station 4 Canton (ligne 1 du métro), qui arrive toutes les 20 à 35 minutes en journée et circule de 5h30 à 21h30. Ou choisir la navette Flibco depuis les deux gares de Lille, dont le contrat avec la MEL a été renouvelé pour six ans.
