Les agents de voirie les ont retirés dans le cadre de leur mission d'entretien de la voirie. Comme le dit la loi, les panneaux de signalisation doivent être compréhensibles et lisibles pour des questions évidentes de sécurité. Le street-art étant par essence un art éphémère, nous espérons que l'artiste ne nous en tiendra pas rigueur."
Service communication de la MEL
Lors de son passage à Lille, le street-artiste nous avait confié qu'il attendait de voir ce que deviendrait son travail artistique dans la capitale des Flandres. "Des municipalités les retirent, d'autres les laissent et certaines m'invitent même à revenir", expliquait-il en juillet. A Pont-Croix par exemple, petite ville bretonne, le maire autorise Clet Abraham à continuer son travail et des bénévoles nettoient les panneaux avant son arrivée. Pour ses œuvres lilloises, "qu'il y en ai moins leur donne de la valeur", relativise le street-artist. "Détruire ce que j'ai fait en nettoyant les panneaux, parfois sans savoir que c'est mon travail, c'est typique d'une réaction bureaucratique, confie-t-il aujourd'hui. Peut-être feront-ils plus attention maintenant qu'ils savent que c'est du street-art et que, non, ce n'est pas un art plus éphémère qu'un autre". A Lille, aucune poursuite à notre connaissance n'a été formulée contre Clet Abraham. La MEL se contente de retirer les stickers lorsque les panneaux doivent être nettoyés.