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Gérémy Crédeville revient à Lille pour son spectacle au Splendid

Marie Vancaeckenbergh 3 min de lecture
13 nov. 2018, Culturons-nous

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"On revient toujours à ses premières amours". Gérémy Crédeville confirme le dicton et revient sur sa terre natale, là où il a grandit en tant qu'humoriste, pour présenter son nouveau spectacle : "Gérémy Crédeville (en vrai le titre on s'en fout)". Pour l'occas', on a pu lui poser quelques questions.

Il raconte quoi ce nouveau spectacle ?

Dans celui-ci, il y a des restes de l'ancien, même si j'ai un nouveau metteur en scène, Benjamin Guedj (qui est aussi celui de Manu Payet). On trouve plus de folie, plus d'absurde aussi. D'ailleurs, on qualifie souvent mon style comme ça : trash, élégant et absurde. Le spectacle devrait parler aux gens de Lille car il parle de la région. J'y pose des questions, je raconte des histoires...

Comment l'avez-vous construit ?

Un one-man show, ça prend beaucoup de temps. J'ai commencé par créer un personnage pour le premier spectacle. Pour celui-ci je suis un peu plus moi, même si je raconte des trucs qui ne me sont jamais arrivés. Je suis déjà à la trentième version du spectacle, en fonction des réactions du public, de comment on se sent sur scène, on modifie des trucs et on adapte le spectacle.

Qu'est ce qui vous a donné envie de faire de la scène ?

Au départ c'était un accident : au mariage d'un ami j'ai fait un discours dans lequel je listais ses défauts avec humour. Ça a fait beaucoup rire les invités. Après ça, de 2011 à 2014, j'ai fait plusieurs concours et festivals d'humour, puis je suis passé par le Spotlight. J'étais censé y jouer trois fois, au final j'y ai joué huit cents fois, d'abord devant sept personnes (dont deux parties avant la fin de la représentation), puis, devant plus de monde au fil des années. Le ressenti était fou, je trouvais ça sympa d'être le déclencheur du rire, de faire du bien aux autres. Samedi, je joue dans la plus grande salle que je n'ai jamais faite et devant six cent personnes.

Aujourd'hui, vous faîtes de la radio, de la télé aussi. Mais honnêtement, c'est toujours la scène votre terrain de jeu favori ?

En radio, on ne peut pas tricher. On arrive, on a préparé son truc et si ça ne fait pas rire, on ne peut rien faire. C'est du one shot. Alors qu'avec le théâtre, on a le temps de retravailler son spectacle pour le rendre meilleur à chaque représentation. En revanche, ça demande beaucoup plus de présence et d'énergie qu'en studio où le public ne nous voit pas.

Des conseils pour de jeunes lillois qui veulent faire de la scène ?

Je pense que c'est bien de faire beaucoup de scène ouverte, notamment le mardi et le samedi au Spotlight à Lille. Ça permet de tester ses vannes, de travailler sa présence sans trop de pression. Mais, il ne faut pas se fier à son premier public car c'est souvent des potes qui se marrent même si c'est nul. Il faut savoir se remettre en question, modifier ses créations, accepter les critiques, essayer de se différencier des autres humoristes. Je déconseille aussi de tout plaquer pour se lancer dans l'humour. Ça ne vient pas d'un coup. A Lille, il y a beaucoup de possibilités, il y a plusieurs lieux et moyens pour travailler facilement.  

Pour se marrer avec lui, c'est au Splendid que ça se passe, samedi 17 novembre, à 20 heures. On ne veut pas vous mette en sueur pendant le déjeuner avec les collègues mais ça urge : il ne reste déjà plus qu'une cinquantaine de places, toutes à 25 euros, que vous pouvez choper ici. Ou alors... On a un petit jeu concours sympa sur notre page Facebook

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article écrit par Marie Vancaeckenbergh

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