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A Saint-Maurice, Jean-Baptiste ouvre le deuxième atelier des Mains dans le Guidon

Lucie Delorme 2 min de lecture
28 sept. 2021, SueurSueur

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Ceux et celles qui pratiquent l'atelier de la rue Gambetta savent : les Mains dans le Guidon, c'est le parfait endroit pour chouchouter son vélo et son moral. On répare le biclou soi-même ou avec l'aide de l'équipe, et on en profite pour se poser, boire un café, discuter. Un deuxième atelier vient d'ouvrir à Saint-Maurice.

C'est une histoire d'étoiles qui s'alignent, rien de moins. "J'étais banquier assureur, raconte Jean-Baptiste, le patron des Mains dans le Guidon version Saint-Maurice. Et j'ai démissionné, et commencé un parcours de reconversion avaec un organisme qui s'appelle l'Avarap. C'est là que j'ai contacté Renaud et Grégoire (les patrons de l'atelier de la rue Gambetta)." Et il se trouve que Jean-Baptiste et Renaud se connaissent depuis 15 ans.

"Je leur ai dit que je voulais faire un atelier comme le leur. Ils m'ont dit : ça tombe bien, on cherche justement à faire des franchises. Ma proposition a accéléré les démarches pour faire un vrai contrat de franchise." Si vous ne l'avez pas vu, c'est bien là que les étoiles de Jean-Baptiste, Renaud et Grégoire se sont parfaitement alignées. Puis tout est allé très vite : "On a trouvé le local en mars, les travaux ont eu lieu en juillet et en août, et voilà."

Atelier, boutique et café

Le local en question, c'est un lieu que très peu de Lillois·es ont déjà foulé, au 188 rue du Faubourg de Roubaix. "C'était une église évangéliste, raconte le patron. Ils avaient tout calfeutré." Aujourd'hui, le local est clair, lumineux, avec une baie vitre qui donne sur le parc juste derrière le bâtiment. Des stations de réparation de vélo en palettes font face à un long comptoir de bois clair. Une recyclerie a pris place dans un coin. Libres aux client·e·s d'y mettre les pièces qu'iels ne veulent ou peuvent plus utiliser.

Parce qu'ici, l'idée, c'est bien de réparer ou entretenir son vélo tout seul comme un·e grand·e. "C'est un atelier d'autoréparation, confirme Jean-Baptiste. Le client répare son vélo grâce aux outils et aux conseils qu'on lui donne. Ça marche sur un système d'abonnement." Comptez 36 euros par an pour pouvoir utiliser les stations de réparation.

C'est aussi une boutique de pièces détachées et d'accessoires. "Des porte-bagages, des selles, de l'éclairage, des gilets fluorescents, des pinces pour pantalon..." A terme, Jean-Baptiste aimerait aussi vendre des vélos neufs. Mais ce sera dans un second temps, quand l'atelier roulera. Enfin, c'est aussi un petit café, où il est possible de s'installer confortablement dans des larges fauteuils après s'être acharné·e sur cette chambre à air.

En attendant, l'atelier ouvre du mardi au samedi : de 14 heures à 19 heures les mardis, jeudis et vendredis, et de 10 heures à 19 heures les mercredis et samedis. "Après, j'adapterai les horaires en fonction des demandes des client·e·s."

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article écrit par Lucie Delorme

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