Initialement prévue pour 2020, l'ouverture du food-court sur l'ancienne usine Fives-Cail a été plusieurs fois reportée à cause de la pandémie. Mais là, ça y est, l'exploitant Petite Lune annonce que les derniers travaux dans la halle F6 doivent démarrer courant avril. Il espère commencer à régaler le quartier dès le début de l'été 2023.
Après deux saisons estivales de Friche Gourmande et une autre éphémère de Chaud Bouillon, les Fivois.es ont le ventre qui gargouille. Depuis l'été 2020, ils attendent patiemment que le food-court prévu dans le passage de l'internationale de l'ancienne usine Fives-Cail allume ses fourneaux. Et l'attente se compte désormais en mois.
En juin dernier, la mairie de Lille avait annoncé que le projet gourmand était toujours d'actualité, que l'exploitant était toujours Petite Lune et qu'une ouverture "courant 2023" était espérée. Et c'est bien ce que nous a confirmé Antoine Braud, président de Petite Lune : "On est dans les starting blocks ! On est en train de finaliser le côté juridico-technique pour pouvoir démarrer les travaux début avril et ouvrir idéalement à la mi-juin."
Impossible d'en savoir plus sur ceux et celles qui animeront les corners food du lieu pour l'instant. "Il faut qu'on verrouille le côté administratif et règlementaire avant de passer par la case commercialisation", ajoute Antoine Braud. Forcément, de l'eau a coulé sous les ponts depuis les premières annonces de 2020. Pour l'heure, on sait simplement que Petite Lune mise sur un format différent des food-courts "à l'anglaise".
Esprit place du village
"On veut vraiment un esprit place du village pour les gens du quartier et éviter tout effet de gentrification", explique le président. Pour occuper un corner sur le food-court, il faudra répondre à un cahier des charges strict axé sur l'alimentation durable, locale et bio tout en restant abordable. Une grosse partie sociale serait également intégrée au projet avec, par exemple, l'organisation de banquets solidaires ou la mise en place de repas suspendus.
Ce sera d'ailleurs possible grâce aux connexions établies avec les autres partenaires de Chaud Bouillon qui comprend aussi une ferme urbaine, une cuisine commune et l'incubateur culinaire de Baluchon (qui fait aussi traiteur solidaire). Ces trois co-exploitants sont déjà en activité dans les étages de Chaud Bouillon. "On est une seule et même entité au final et ça fait déjà trois ans qu'on bosse ensemble", précise Antoine Braud.
Le food-court se trouvera logiquement, lui, au rez-de-chaussée avec une dizaine de commerces de bouche attendus pour régaler à la fois l'intérieur de 400 places et la terrasse de 300 places sous la halle qui doit être végétalisée. L'offre du food-court sera à la fois "gourmande, culturelle et festive" promet Petite Lune. Un pan événementiel sera aussi développé à base, entre autres de concerts, conférences et spectacles.
On devrait en savoir plus courant du printemps et on vous tiendra au jus bien entendu.
