Apologie du terrorisme, antisémitisme, complotisme...
Elle rappelle que "la provocation à la discrimination, à la haine ou la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée constitue un délit." Et l'apologie du terrorisme est une infraction pénale.
Eviter des troubles à l'ordre public
Toujours selon la préfecture, "il existe un risque élevé" que ce genre de propos (y compris homophobes et racistes qu'on peut entendre dans d'autres titres) soient tenus pendant l'event, comme ce fut le cas dans d'autres concerts de sa tournée nationale.
Et ce, malgré l'engagement du rappeur à "ne pas interpréter des titres comportant des propos à caractère antisémites devant le juge des référés du Conseil d'Etat. Cela démontre qu'il peut à tout moment s'écarter de son programme officiel", continue la préfecture qui veut prévenir de "troubles à l'ordre public" et "la commission d'infraction pénale."
Elle évoque sur ce dernier point, "le contexte géopolitique" à la suite de l'attente du Hamas et les manifestations incitant à la haine qui ont découlé du conflit et des "35 actes antisémites ou appelant à la haine" recensés par le Département du Nord. Mais pas que. "Les actions menées par l'ultra-droite" mais aussi "la disponibilité limitée des effectifs de police" à la suite des attentes d'Arras, ont accentué la décision du préfet.