Encore faut-il trouver le ou la bon·ne pro, réussir à choper un rendez-vous et vérifier qu'iel peut bien réparer le type de vélo que vous avez (avec ou sans assistance électrique par exemple). Là, ça peut très vite devenir une tâche pénible. Enfin, ça pouvait. Car depuis peu, la plateforme Rustine libre centralise un bon nombre de professionnel·les. "Pour l'instant, on a 24 réparateurs référencés sur la plateforme dans les Hauts-de-France dont une vingtaine dans la métropole lilloise", compte Marie-Charlotte, la chargée d'animation.
Un outil tout en un
- avoir les fiches des réparateur·rices et leur localisation,
- prendre rendez-vous directement sur la plateforme,
- faire un auto-diagnostic écrit (avec ou sans photo) pour donner un aperçu du problème,
- échanger avec le ou la réparateur·rice,
- tenir un carnet d'entretien.
"C'est intuitif pour la voiture, alors pourquoi pas le faire pour le vélo ? Ça permet d'avoir un suivi des réparations réalisées, voir s'il y a un problème récurrent... ça peut aider les deux parties." En cas de revente du vélo, le carnet peut en plus être transmis d'un·e cycliste à un·e autre.
Mettre en avant des réparateur·rices solidaires
Et si Rustine Libre a été développée par l'APES (Acteurs Pour une Economie Solidaire), elle a pour objectif de s'autonomiser. "On veut que ça soit une plateforme avec un angle citoyen, mais tout le modèle économique est encore à construire." Et c'est gratos. Si vous voulez en savoir plus sur la plateforme et la démarche, sachez que la team de Rustine Libre est présente à la brocante de vélos qui a lieu tous les premiers mardis du mois à côté de la Maison des Mobilités.