Les travaux pour l'installation de la piscine provisoire à Porte d'Arras vont démarrer

Ce n'est pas une piscine provisoire qui va compenser entièrement le manque de bassins à Lille. Mais elle va au moins soulager la perte de Marx Dormoy qui doit fermer définitivement cet été.

Voté par la mairie en juin 2024, ce bassin provisoire de 50 mètres et 10 couloirs doit voir le jour au 54 boulevard de Strasbourg, sur l'ancienne friche Marcel-Bertrand, à la place du caniparc qui sera déplacé 250 mètres plus loin. 

"Comme nous n’en avions qu’un sur le territoire, si nous n’en avions plus, cela mettrait en difficulté les équipes de haut niveau, et il y a aussi une demande scolaire pour laquelle il faut un bassin de suffisamment grandes dimensions", explique Arnaud Deslandes, premier adjoint au Maire de Lille. Et pour le grand public ? "Nous regarderons la possibilité d’une ouverture au public la plus large possible. Mais nous répondons d’abord à la priorité d’accueil du haut niveau et des scolaires."

Livraison prévue à la fin de l'été 2025

Le permis de construire a été délivré le 7 janvier et les travaux doivent démarrer le 15 février, pour une livraison à la fin de l'été. Si on ne sait pas combien de temps cette piscine sera active, on connait sa durée de vie estimée, à savoir entre 10 et 15 ans.

Le coût de l'opération : entre 10 et 11 millions d'euros, co-financée par la mairie et la MEL dans le cadre de son "plan piscine 2". Ce qui comprend le bassin, la création de vestiaires, de douches, d'un accueil, les éléments d'aménagement qui entoureront le site, "notamment en prenant en regard les enjeux du passage du tramway et du Sdit (Schéma directeur des infrastructures de transport)", indique la mairie.

Où piquer une tête à Lille ?

En attendant, il est toujours possible de piquer une tête à Marx-Dormoy, Plein Sud et dans la piscine de Lomme qui vient de rouvrir. Pour les projets de nouveaux bassins dans la Capitale des Flandres, seul un est confirmé et daté : celui de Fives Cail qui doit voir le jour en 2027. Pour la friche Saint-Sauveur, aucune date n'a encore été communiquée. Et les opposant·es à sa construction n'ont pas encore dit leur dernier mot.