En septembre, un coffee shop arty et local ouvre dans le Vieux-Lille

Quand il en parle, on sent direct la passion. Jean-Lin Spiret, 46 ans, a bossé dans la mode, le luxe et chez Apple avant de se lancer dans le vélo haut de gamme (car c'est un cycliste assidu depuis une quinzaine d'années). Mais il voulait plus d’affect avec son taf : "J’avais besoin d’aimer ce que je propose et d’être fier de mon produit", lâche-t-il.

Et son (autre) kiff, c’est le café. "J’adore le contact avec les clients, créer une équipe, un environnement cool". Alors en mars dernier, il décide d’ouvrir son propre coffee shop, qu'il appelle The Coffee Shop. Deux mois plus tard, il visite le 79 rue Esquermoise, dans le Vieux-Lille et c’est le crush total : moulures, poutres apparentes, vitrine ancienne, cheminée, verrière… "C’est un bâtiment classé ABF (ce sont les architectes des bâtiments de France), donc protégé. J’ai tout gardé pour respecter le patrimoine. On refait juste un petit coup de neuf au niveau de la peinture et on installe de nouveaux meubles".

Le spot est tellement grand que Jean-Lin ne voulait pas se limiter à servir des cappuccinos. "Pour moi, les personnes sont la plus belle des décorations", explique-t-il. Résultat : un lieu vivant avec des concerts en journée (merci au barista musicien), des expos d’artistes, des soirées à thème où la bouffe collera à la playlist (ambiance Italie, par exemple). Et comme la voisine est jazzwoman, attendez-vous à du jazz dès l’ouverture.

On y mange et on y boit quoi ?

La carte sera simple mais quali', avec des produits locaux. Côté sucré, Jean-Lin a fait appel à Dona Bica (rue de la Monnaie) pour les pasteis sucrés et salés, et Papote à Marcq pour les cookies, gâteaux et buns salés. 

Pour le café, il a choisi Café Corozón, torréfié directement en Colombie. "Ce qui m’a plu, c’est la démarche : laisser la valeur ajoutée dans le pays, faire en sorte que le café permette à la Colombie de se développer", raconte-t-il. En gros : du café éthique, des matcha, chocolat chaud, boissons fraîches et quelques trucs salés pour caler une petite faim. Pour le lancement, tout vient de partenaires locaux mais la team compte rapidement préparer ses propres recettes maison.

L'ambiance est sobre, avec des tons cuivrés, des plantes à gogo, de la vaisselle soignée… Côté places, comptez 30 assises pour commencer, puis 50 quand tout sera optimisé, et que le bel étage sera aménagé. 

Sur place ou à emporter, c’est vous qui voyez. Et derrière le comptoir, quatre baristas (dont Jean-Lin lui-même et une barista brésilienne avec une sacrée expérience). Le spot devrait ouvrir début septembre. Avant, ou après la Braderie, ça on ne sait pas encore, mais comme d'hab' on vous tiendra au courant.