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L'été n'a pas été cool avec les patates et nos frites vont en pâtir

Justine Pluchard 0 min de lecture
19 sept. 2018, Foodporn

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Non, ce n'est pas une blague. Les producteurs de pommes-de-terre du coin n'ont clairement pas le sourire après l'été qu'ils viennent de passer. Sécheresse, coups de chaleur et épisodes pluvieux ont eu raison d'une bonne partie de la récolte des patates qui commence à peine. L'été 2018, les Bintje s'en souviendront. La variété de pomme-de-terre la plus appréciée par chez nous est celle qui a le plus souffert de la canicule et des orages. "Cet été a été des plus atypiques, explique Benoît Houillez, chef du service pomme-de-terre à la chambre d'agriculture du Nord-Pas-de-Calais. La chaleur combinée avec la pluie de la fin de la période estivale a provoqué un phénomène physiologique de repousse des pommes-de-terre". Traduction : les patates ont germé avant leur arrachage et se sont replantées toutes seules comme des grandes.  Bilan : le département affiche "entre 10 et 20% de perte de rendement pour cette année" en production de pommes-de-terres. Et pour couronner le tout, celles qui ont survécu au phénomène de repousse ne sont littéralement pas "de taille" à compenser la perte. "Cette année leur gabarit est plus petit, affirme Benoît Houillez. Ce qui peut poser un problème pour les producteurs qui vendent par avance sous contrat aux industriels pour des frites par exemples : ces derniers ne prennent que des pommes-de-terres de 50mm de diamètre minimum". Près de Lens, chez McCain, on a assuré à nos collègues de France Bleu Nord que l'entreprise spécialisée dans la frite surgelée ne réclamera pas le manque. Ouf.  
  En revanche, ce ne sera peut-être pas le cas pour ceux qui vendent dans les pays voisins. Comme le soleil et les nuages ne se formalisent pas des frontières, c'est bien toute l'Europe qui a été touchée par cet été atypique. Les trois autres gros pays producteurs de patates que sont la Belgique, les Pays-bas et l'Allemagne sont dans le même pétrin que les Frenchies. En Wallonie, la filière annonce carrément au journal Le Soir que la mythique frite belge va raccourcir cette année. Concrètement, celles que vous taillerez chez vous subiront le même destin. Et le kilo de pomme-de-terre sera certainement aussi plus cher. Bref, pas de quoi avoir la patate chez les amoureux de la frite.

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article écrit par Justine Pluchard

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