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Derrière les pâtisseries ultra gourmandes du Colibri se cache un jeune chef

Olympe Bonnet 2 min de lecture
14 déc. 2020, Foodporn

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Le pro des éclairs, Paris-Brest, tartes au citron et autres opéras à la framboise, c'est lui, Louis Stempin. Ce jeune chef élabore toutes les recettes de desserts que vous pouvez déguster au Colibri, la pâtisserie de l'hôtel L'Arbre Voyageur. L'enseigne peut vous livrer ses gourmandises directement chez vous ou via le fameux click and collect.

La boutique est ouverte depuis plusieurs années, mais Louis a rejoint les lieux il y a un peu plus d'un an. "À la base, c'était une pâtisserie traditionnelle où on vendait essentiellement du pain. Après Silence ça cuit, le nom Colibri est apparu début 2020", démarre le chef, qui est à la tête d'une équipe de trois personnes.

Tous les pains et les viennoiseries viennent de la boulangerie Doucet, basée à Wazemmes. Côté pâtisseries, c'est Louis qui gère tout de A à Z. Petit saut dans le temps : le Cambrésien de 26 ans a commencé ses études au lycée hôtelier d'Orchies où il a obtenu son bac pro, puis son CAP chocolatier. Histoire d'avoir plusieurs cordes à son arc, le Nordiste s'est lancé dans un brevet technique de métiers en pâtisserie et a eu son brevet de maîtrise il y a trois ans. Il a bossé chez David Wesmael, un glacier meilleur ouvrier de France, ce qui lui a permis d'acquérir un certain savoir-faire. Si on résume, les chocolats, glaces et pâtisseries n'ont plus de secrets pour lui.

Du coup, en plus du point de vente, Louis fournit le resto de l'hôtel. "C'est ma première expérience pour un restaurant et je voulais gérer ma propre équipe. Nous sommes trois, avec un ouvrier et une apprentie", sourit le chef. Il élabore toutes les recettes et pour Noël, place aux fameuses bûches : "On a une gamme de trois bûches pâtissières et une boule glacée". L'une de ses dernières créations, c'est une truffe chocolatée, avec une mousse au chocolat noir truffé, et un insert noisettes. À la base, ce dessert était prévu pour le resto de l'hôtel. Mais là, il est trône fièrement en vitrine. Les pâtisseries classiques tournent autour de 3 euros. Pour les desserts plus originaux, c'est max 4,50 euros.

Une gamme de gâteaux et de tartes en grand format s'est aussi pas mal développée depuis le confinement. Et si jamais vous vivez dans la métropole lilloise, vous pouvez vous faire livrer par les triporteurs de Fenicy. Sinon, les gâteaux sont aussi dispos en click and collect. A la tête d'une équipe avant ses trente ans, le chef a atteint ses objectifs. La prochaine étape pour lui, ce serait de participer à des concours, pour que ses créations gourmandes soient encore plus reconnues.

Toutes ces bonnes choses se trouvent au n°45 du boulevard Carnot. Ouvert tous les jours, de 7 h 30 à 20 heures et le dimanche jusqu'à 14 heures. On vous laisse en compagnie du site web, la page Facebook et le compte Insta.

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article écrit par Olympe Bonnet

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