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Mos Art, le street artist qui envahit les rues de Lille avec ses pochoirs

Aurore Garot 2 min de lecture
29 déc. 2023, Street ArtCulturons-nous

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On l'a découvert par son Chandler de Friends, près du parc JB Lebas. Mais les œuvres du street artist Mos Art s'admirent depuis bien longtemps sur les poubelles, murs, compteurs électriques et autres éléments du décor lillois. Rien que cette année, le Nordiste a produit près de 200 œuvres dans la métropole. À découvrir un peu partout en ouvrant l'œil. 
Mos Art a commencé comme beaucoup d'autres ados de 15 ans : en faisant du graffiti dans les rues de sa ville "parce que c'était à contre-courant, c'était du vandalisme et pour me faire reconnaître dans la rue, raconte le Lillois qui a grandi à Villeneuve-d'Ascq. J'ai fait pas mal de gardes à vue parce que je n'étais pas très rapide pour dessiner et puis j'étais un peu bête."

24h pour faire un pochoir


Mais aujourd'hui, c'est moins par le graffiti que par le pochoir que Mos Art est connu. "Je n'avais pas de talent particulier en dessin. Le pochoir, comme on part d'une image qui existe déjà, ça nous permet d'avoir des bases pour travailler dessus", continue le street artist qui reprend majoritairement des photos et images de personnes ou personnages mais aussi parfois d'animaux. Je choisi des visages qui me parlent avec une émotion ou une expression particulière", ajoute-t-il.
Contrairement au graffiti qui lui demande d'être un certain temps dehors (et donc d'être dérangé et/ou arrêté par les forces de l'ordre), le pochoir lui permet aussi de passer plus de temps dans son atelier à Loos pour créer. "Choisir la photo, la redessiner de façon vectorielle, la faire découper et après la peindre, ça prend environ 24h pour un pochoir", explique Mos Art.

La métropole, un bon terrain de jeu 


En un an, le street artist comptabilise 200 créations sur la métropole lilloise, qu'on peut retrouver en partie grâce à une carte en ligne (attention, certaines œuvres peuvent avoir été enlevées). Si vous êtes dans le coin de la rue Solférino (du côté du Match), vous pouvez en trouver pas mal. Pareil du côté de JB Lebas ou près d'EuraTech.
Il faut ouvrir l'œil du côté de JB Lebas.
Il faut ouvrir l'œil du côté de JB Lebas.
"Dans les années 2000, un graffiti c'était une garde à vue, maintenant ils nous laissent faire, déclare Mos Art. Ils les repeignent de temps en temps quand il y en a trop ou que les gens le demandent." Comme d'autres street artists, le Lillois a même des demandes d'institutions publiques pour réaliser des nouvelles œuvres. "Quand on se balade dans la rue, il y a plein de choses et d'endroits qui sont moches : des poubelles, des compteurs électriques qui nous polluent visuellement, continue-t-il. Si on peut les transformer en œuvre d'art, tout le monde y gagne."

En plus de ce qu'il propose dans la rue, Mos Art prend aussi vos commandes pour votre intérieur. "Je fais mes pochoirs sur de la tôle rouillée, sur du papier, des toiles, sur les murs directement... tous les supports plats", précise le street artist. Pour ça, rendez-vous sur son site internet.

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article écrit par Aurore Garot

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